Forces spéciales françaises ont mené des exercices secrets fin 2024 en préparation à la guerre en Ukraine


Principaux renseignements

  • Les forces spéciales françaises ont mené des exercices classifiés connus sous le nom de Persée pendant plusieurs semaines à la fin de l’année 2024.
  • Les exercices ont impliqué l’ensemble du Commandement des Actions Spéciales Terre (CAST), ainsi que plus de 3 000 unités des forces spéciales.
  • Les exercices comprenaient l’utilisation de drones et d’autres technologies de pointe pour se préparer à une intervention potentielle si les forces biélorusses lançaient une attaque sur l’Ukraine.

Fin 2024, les forces spéciales françaises ont mené des exercices classifiés connus sous le nom de Persée pendant plusieurs semaines. Ces exercices étaient destinés à préparer une intervention potentielle si les forces biélorusses lançaient une attaque sur l’Ukraine. Des sources françaises ont révélé que les manœuvres se sont déroulées dans une zone d’entraînement ressemblant étroitement au terrain situé autour du coude de la rivière Dnipro, au nord de Kiev. Les exercices ont impliqué l’ensemble du Commandement des Actions Spéciales Terre (CAST), ainsi que plus de 3 000 unités des forces spéciales, dont le 13e Régiment de Dragons Parachutistes (13e RDP), une unité d’élite.

L’élément de combat a reçu le soutien d’analystes du renseignement, de satellites espions CERES et CSO, de drones, de technologies de contre-drone, de renseignements d’origine électromagnétique et de moyens de cyberguerre. Tous les éléments auraient été déployés dans des camps de tentes camouflées pour un cadre tactique réaliste. Il est plausible que lors de sa récente rencontre avec le premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron ait discuté du déploiement potentiel de forces européennes en Ukraine, un sujet qu’il a déjà évoqué à plusieurs reprises. Il a vraisemblablement aussi informé Starmer sur l’exercice Perseus.

Détails et objectifs de l’exercice

L’un des principaux objectifs de ces exercices était l’utilisation de drones, en capitalisant sur l’expérience de l’Ukraine en matière de véhicules aériens sans pilote (UAV). Le CAST a déployé une flotte diversifiée de drones, y compris le drone professionnel Parrot Anafi MK3 et le drone quadcopter commercial chinois Mavic 3T, ce dernier ayant été acquis pour combler les lacunes perçues dans les capacités de l’armée française. Le compte-rendu d’Intelligence Online soulève des questions sur l’absence de drones d’attaque avec vue à la première personne (FPV) ou de drones améliorés par l’IA pendant les exercices.

Le point de vue de l’armée française sur la technologie des drones

Plusieurs commentateurs militaires français ont critiqué les fabricants de drones français pour leur retard dans les développements de drones modernes. Cela peut être attribué à la Direction Générale de l’Armement (DGA), le service français d’acquisition d’armes, qui n’a pas établi d’exigences opérationnelles pour les drones FPV ou spécifié un besoin d’amélioration basée sur l’IA des systèmes de surveillance militaire et d’autres systèmes, bien que ces technologies soient considérées comme cruciales pour les guerres contemporaines.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus