Qu’en est-il de la formation du gouvernement de Bruxelles ? Tout reste bloqué

Le calme règne depuis un certain temps autour des négociations gouvernementales à Bruxelles, et il semble que ce soit à juste titre. Plusieurs sources indiquent que les discussions sont dans l’impasse et qu’aucune solution immédiate n’est en vue.


Principaux renseignements

  • Le calme règne depuis plusieurs semaines autour des négociations sur la formation à Bruxelles, car les négociations sont dans l’impasse.
  • Le formateur bruxellois David Leisterh (MR) mène des discussions en coulisses avec plusieurs partis, mais sans résultat pour l’instant.
  • Entre-temps, Zakia Khattabi, leader d’Ecolo, a vivement critiqué Georges-Louis Bouchez (MR).

Qu’est-ce qui a précédé ?

Fin novembre, Groen, Vooruit, Open Vld et la N-VA étaient parvenus à un accord à Bruxelles pour la partie néerlandophone, tandis que le MR, le PS et Les Engagés étaient parvenus à un accord pour la partie francophone. Les pourparlers interpartis ont donc pu commencer sous la direction du formateur bruxellois David Leisterh (MR).

Rapidement, cependant, le PS s’est retiré de ces négociations, mécontent de la présence de la N-VA et des propositions incluses pour elle dans la note de négociation.

Depuis lors, Leisterh cherche désespérément une solution. Il a ainsi tenté de remplacer le PS par Ecolo et Défi, mais ces derniers ont délibérément choisi l’opposition. Il a ensuite proposé de négocier avec les présidents nationaux des partis francophones, mais cela n’a rien donné non plus car les autres partis n’ont pas répondu.

Tout reste bloqué

Quelques semaines plus tard, les choses bougent très peu à Bruxelles. Au cours de la période écoulée, David Leisterh a eu de nombreux entretiens exploratoires avec tous les partis. Selon la VRT NWS, ces discussions n’ont pour l’instant abouti à rien. En effet, il faut faire des compromis pour trouver une issue, et personne ne semble disposé à le faire pour l’instant.

Zakia Khattabi, leader d’Ecolo Bruxelles, s’en est pris au MR et plus particulièrement à son président Georges-Louis Bouchez au micro de Bel RTL. « Bouchez a introduit l’humiliation et l’insulte comme technique de négociation. Quand vous rencontrez les hommes politiques qui ont dirigé la région pendant 20 ans et que le premier commentaire est que cette région a été dirigée par des incompétents pendant 20 ans, cela ne crée pas immédiatement un sentiment de confiance.

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