Principaux renseignements
- Trudeau a fermement rejeté la proposition de Trump de fusionner le Canada avec les États-Unis pour en faire un 51e État.
- Le Premier ministre canadien a souligné qu’une telle union était hautement improbable et a insisté sur les avantages mutuels des deux pays.
- Les dirigeants canadiens ont vivement réagi à la proposition de M. Trump, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, déclarant que le Canada ne deviendrait jamais le 51e État.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a fermement rejeté la proposition du futur président américain Donald Trump de fusionner le Canada avec les États-Unis en tant que 51e État. M. Trudeau a souligné qu’une telle union était hautement improbable et a insisté sur les avantages mutuels des deux pays, qui sont l’un pour l’autre les plus grands partenaires commerciaux et de sécurité.
Les détails émergent
Lors d’une conférence de presse, Trump a suggéré d’utiliser la « force économique » pour unir le Canada et les États-Unis, en envisageant la suppression de la frontière actuelle et l’amélioration de la sécurité nationale. Il a critiqué les capacités militaires du Canada et affirmé que les États-Unis subventionnaient son économie. Tout en excluant une action militaire contre le Canada, il a affirmé son intention d’exercer une pression économique dès son retour dans le bureau ovale.
Refus catégorique du Canada
Pressé sur son autorité à annexer le Canada, Trump a reconnu ne pas en avoir le droit. Il a souligné que les dépenses américaines en produits canadiens dans des secteurs comme l’automobile, le bois d’œuvre et les produits laitiers étaient des sujets de préoccupation. Malgré cela, il a déclaré que les États-Unis n’avaient aucune obligation de fournir un soutien économique à leur voisin le plus proche. Les données de 2022 révèlent que les États-Unis ont importé pour 614,3 milliards de dollars canadiens de marchandises du Canada, ce qui fait d’eux le premier client du Canada pour le pétrole et les produits pétroliers.
Commentaires et réactions politiques
À son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a réitéré son intention d’imposer des droits de douane « substantiels » au Canada et au Mexique. Il avait précédemment menacé d’imposer des droits de douane de 25 pour cent sur les importations en provenance de ces pays, à moins qu’ils ne renforcent les mesures de sécurité à leurs frontières. Bien que Trump n’ait pas fait campagne sur l’annexion du Canada, il a souvent plaidé pour son intégration en tant que « 51e État ».
Les leaders s’expriment
Les commentateurs politiques ont considéré les déclarations de Trump comme une tactique de négociation visant à amplifier ses griefs économiques de longue date. Les dirigeants canadiens ont vivement réagi à la proposition de Trump. Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a déclaré catégoriquement que le Canada ne deviendrait jamais le 51e État, tandis que le chef du NPD, Jagmeet Singh, a averti que les actions de Trump nuiraient aux emplois des deux côtés de la frontière et a menacé de prendre des mesures de rétorsion à l’encontre des intérêts américains.
L’impact de Trudeau
Bien que Justin Trudeau ait récemment démissionné de son poste de Premier ministre du Canada, son rejet catégorique de l’idée que le Canada devienne un 51e État des États-Unis a suscité une grande attention. Toutefois, compte tenu de sa démission et de l’affaiblissement du soutien de l’opinion publique dans la dernière phase de son mandat, la question se pose de savoir dans quelle mesure ses déclarations ont encore un impact politique. L’influence de Trudeau semble désormais plus symbolique : en tant qu’ancien dirigeant, il peut être en mesure de transmettre un message public, mais il n’est pas certain que ses opinions soient encore largement soutenues par le peuple canadien ou par l’establishment politique actuel. Même Elon Musk s’est immiscé dans le débat, en répondant via X : « Ma fille, tu n’es plus gouverneur du Canada, alors ce que tu dis n’a pas d’importance. »
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!