La pauvreté augmente dans l’UE


Principaux renseignements

  • 16,2 pour cent de la population de l’UE, soit environ 71,7 millions de personnes, sont menacées de pauvreté en 2023.
  • Certaines régions affichent des taux de pauvreté alarmants, comme la Guyane (53,0 pour cent), la Calabre (40,6 pour cent) et la Sicile (38,0 pour cent).
  • À l’inverse, certaines régions affichent des taux nettement inférieurs, 26 enregistrant des parts inférieures à 10 pour cent, et Bucureşti-Ilfov, en Roumanie, a le taux le plus bas de personnes menacées par la pauvreté (2,1 pour cent).

Une part importante de la population de l’UE est confrontée au risque de pauvreté, 16,2 pour cent – soit environ 71,7 millions de personnes – entrant dans cette catégorie en 2023. Ce chiffre est basé sur les seuils de pauvreté nationaux et les données régionales issues de la nomenclature des unités territoriales statistiques.

Au niveau régional, des taux de pauvreté alarmants sont observés dans certaines régions. La Guyane, région ultrapériphérique de la France, présente la situation la plus préoccupante avec plus de la moitié (53,0 pour cent) de sa population exposée au risque de pauvreté. La Calabre et la Sicile, toutes deux situées en Italie, suivent de près avec respectivement 40,6 pour cent et 38,0 pour cent. C’est ce que rapporte Eurostat.

Variations régionales

À l’inverse, un nombre considérable de régions affichent des taux nettement inférieurs, 26 d’entre elles enregistrant des parts inférieures à 10 pour cent. Cela indique qu’il existe d’importantes disparités régionales au sein de l’UE en ce qui concerne les taux de pauvreté.

Contrairement aux régions susmentionnées, Bucureşti-Ilfov, en Roumanie, apparaît comme une exception avec le taux le plus bas de personnes menacées de pauvreté (2,1 pour cent). Viennent ensuite la Provincia Autonoma di Bolzano/Bozen en Italie (3,1 pour cent) et la Prov. Oost-Vlaanderen en Belgique (5,4 pour cent).

Comprendre le taux de risque de pauvreté

Le « taux de risque de pauvreté » (AROP) offre une vue d’ensemble des individus dont le revenu disponible équivalent (après transferts sociaux) est en dessous du seuil de risque de pauvreté, déterminé à 60 pour cent du revenu médian national disponible après transferts sociaux. Il est essentiel de comprendre que cet indicateur reflète uniquement la faiblesse relative des revenus par rapport aux autres résidents d’un pays donné et qu’il n’équivaut pas nécessairement à un faible niveau de vie ou à une représentation précise de la richesse ou de la pauvreté.

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