Principaux renseignements
- 281 travailleurs humanitaires ont perdu la vie dans le monde entier depuis cette semaine.
- Le nombre de morts dépasse déjà le record de l’année dernière et nous sommes encore en 2024.
- Parmi les personnes tuées, 13 étaient des membres du personnel international et 268 des membres du personnel national.
L’année 2024 a tragiquement dépassé les précédents records, devenant l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les travailleurs humanitaires dans le monde. Depuis cette semaine, 281 travailleurs humanitaires ont perdu la vie dans le monde.
Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, a souligné la gravité de ce sombre bilan lors d’une réunion d’information des Nations unies à Genève. Il a souligné que ce bilan dépasse déjà le record de l’année dernière et que nous sommes encore en 2024. Parmi les personnes tuées, 13 étaient des membres du personnel international et 268 des membres du personnel national.
L’escalade du nombre de morts à Gaza
La guerre en cours à Gaza a considérablement augmenté le nombre de morts. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 320 membres du personnel humanitaire ont péri, principalement des membres du personnel de l’UNRWA (agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) tués alors qu’ils acheminaient de l’aide. Laerke a cité Tom Fletcher, sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, qui a souligné la nécessité urgente pour les États et les parties impliquées dans les conflits de protéger les humanitaires, de faire respecter le droit international, de poursuivre les responsables et de mettre fin à cette culture de l’impunité.
La violence contre le personnel humanitaire s’étend
Toutefois, M. Laerke a souligné l’absence de poursuites pour ces attaques, qu’il a qualifiées d' »inacceptables ». Si Gaza représente une part importante des décès, les menaces contre les travailleurs humanitaires s’étendent à d’autres zones de conflit dans le monde. L’Afghanistan, le Soudan, le Sud-Soudan, la République démocratique du Congo, le Yémen et l’Ukraine figurent parmi les régions qui signalent des niveaux élevés de violence, d’enlèvements, de blessures, de harcèlement et de détention arbitraire visant le personnel humanitaire.
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