COP29: les pays en développement réclament plus de 250 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique


Principaux renseignements

  • Le projet d’accord de la COP29 propose 250 milliards de dollars par an pour l’atténuation du changement climatique et les efforts d’adaptation d’ici 2035.
  • Les pays en développement ne sont pas satisfaits du montant proposé, qu’ils jugent insuffisant pour répondre à leurs besoins.
  • Les pays en développement sont mécontents du montant proposé, qu’ils jugent insuffisant pour répondre à leurs besoins.

Lors du sommet sur le climat COP29 qui s’est tenu en Azerbaïdjan, les négociateurs ont publié un projet d’accord proposant que les pays riches versent 250 milliards de dollars (232,5 milliards d’euros) par an aux pays en développement d’ici à 2035 pour l’atténuation du changement climatique et les efforts d’adaptation. Ce chiffre est toutefois en deçà de la somme de mille milliards de dollars souhaitée par les pays les plus pauvres. La question du financement a été l’un des principaux points de discorde tout au long des négociations, rapporte Politico.

Les pays en développement ont exprimé leur mécontentement à l’égard du montant proposé, le jugeant insuffisant pour répondre à leurs besoins. Certains négociateurs ont critiqué le projet d’accord comme étant dédaigneux, soulignant la disparité entre la somme promise et les besoins financiers réels. Alors que l’objectif de 250 milliards de dollars vise à renforcer l’engagement de 100 milliards de dollars pris en 2009, les impacts climatiques se sont intensifiés, nécessitant un financement beaucoup plus important.

Sources de financement

Le projet d’accord suggère que tout déficit pourrait être comblé par des capitaux privés d’ici 2035. Toutefois, l’ambiguïté qui entoure les sources précises de ce financement suscite des inquiétudes parmi les pays en développement. Certains négociateurs exigent des définitions plus claires et des garanties concernant les contributions publiques et privées.

La réalisation de l’objectif de 250 milliards de dollars risque de peser sur les ressources de certains pays développés, les discussions internes au sein de blocs tels que l’UE portant sur une fourchette de 200 à 300 milliards de dollars par an. Si certains négociateurs européens considèrent ce chiffre comme un point de départ raisonnable, d’autres reconnaissent qu’il pourrait poser des problèmes à certains États membres.

Participation mondiale et préoccupations environnementales

Le projet d’accord invite également les pays en développement riches, tels que la Chine, Singapour et les États du Golfe, à apporter une contribution financière, mais il n’impose pas explicitement leur participation. La Chine, qui a déjà fourni environ 25 milliards de dollars depuis 2016, maintient sa position sur les contributions volontaires par le biais du financement « Sud-Sud ».

Les organisations environnementales soutiennent qu’un objectif de financement plus élevé est réalisable par le biais de divers mécanismes, y compris des réformes des banques multilatérales de développement et des augmentations modestes du financement bilatéral. Les États-Unis, sous l’administration Biden, ont souligné la nécessité d’une action ambitieuse et d’approches multiformes pour atteindre l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique.

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