À Denderleeuw, le Vlaams Belang est devenu le plus grand parti après les élections communales. Cependant, comme prévu, le parti n’a rien pu faire avec le droit d’initiative qu’il avait obtenu.
Principaux renseignements
- À Denderleeuw, le Vlaams Belang siégera dans l’opposition, tandis que les autres partis forment une coalition pour exclure le VB.
- Pour l’instant, le Vlaams Belang ne peut accéder au pouvoir que s’il obtient une majorité absolue, comme ce fut le cas à Ninove.
- Ailleurs, un front est formé contre le VB, en attendant que le parti perde son droit d’initiative.
Les résultats : Le Vlaams Belang a obtenu 38,3 % des voix à Denderleeuw, soit 12 des 27 sièges, mais cela n’a pas suffi pour une majorité absolue. #iedereenvooruit, une liste socialiste large, a obtenu 9 sièges, tandis que le cd&v en a eu 4 et la N-VA 2.
Dans l’actualité : Les autres partis s’unissent pour éviter le Vlaams Belang.
- Après les élections, Kristof Slagmulder, tête de liste du Vlaams Belang, a tendu la main à la N-VA. Rapidement, il est apparu que la N-VA était prête à discuter avec le Vlaams Belang, mais pas à former une coalition avec lui. #iedereenvooruit, la N-VA et le cd&v ont attendu que le Vlaams Belang perde son droit d’initiative, ce qui s’est produit le 28 octobre.
- Il a fallu du temps pour parvenir à un accord : même Jo Fonck (#iedereenvooruit), bourgmestre sortant, n’a pas réussi à conclure un accord dans les deux semaines imparties. Finalement, sous la direction du cd&v, un accord a pu être trouvé.
- La répartition des échevins et de leurs compétences reste à déterminer dans les prochains jours. Fonck continuera d’occuper le poste de bourgmestre, selon De Morgen.
- Les trois partis réunissent 15 des 27 sièges, une majorité suffisante. Par coïncidence, une coalition miroir se forme : Vooruit, cd&v et N-VA siègent également ensemble dans le gouvernement flamand. Cependant, cette coopération est une nécessité pour maintenir le Vlaams Belang dans l’opposition.
Le Vlaams Belang peut-il encore faire quelque chose ?
Vue d’ensemble : Une fois de plus, le Vlaams Belang échoue à gouverner.
- Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, n’a pas voulu spéculer après les élections communales sur les communes où son parti pourrait gouverner. Mais comme Denderleeuw et Ninove étaient les deux communes où le Vlaams Belang avait obtenu le plus de voix, il y avait une possibilité.
- La grande différence est que Guy D’haeseleer (Vlaams Belang), avec la liste locale Forza Ninove, a obtenu une majorité absolue dans cette ville. D’haeseleer a également demandé le soutien de la N-VA, qui lui a été refusé. Forza Ninove a donc décidé de gouverner seule.
- Dans les communes anversoises de Brecht, Stabroek et Willebroek, aucun accord n’a encore été trouvé. Là, le droit d’initiative est entre les mains du Vlaams Belang. La question est de savoir s’ils pourront en faire quelque chose, mais cela semble peu probable étant donné le refus catégorique de la N-VA.
- En Flandre occidentale, Izegem reste dans l’incertitude : la liste locale STiP+ avait signé un accord avec le Vlaams Belang, mais s’en est retirée après des menaces. La N-VA et STiP+ ont ensuite cherché un nouvel accord, mais STiP+ ne peut pas le signer : le parti n’a le droit de signer qu’un seul accord, ce qui a déjà été fait. La situation reste très incertaine à Izegem.