Principaux renseignements
- Le personnel de Mme Randberg a demandé à plusieurs reprises que les bananes soient retirées des zones où elle sera présente.
- Les demandes comprennent la demande à l’Agence judiciaire norvégienne et au président du Parlement suédois de s’assurer qu’il n’y a pas de bananes lors des visites et des réunions officielles.*Brandberg elle-même a reconnu qu’elle ne voulait pas de bananes.
- Mme Brandberg a elle-même reconnu son aversion, la décrivant comme « une sorte d’allergie » et déclarant qu’elle recevait une aide professionnelle pour cela.
Le gouvernement suédois a pris des mesures pour tenir compte de l’aversion de la ministre de l’égalité des sexes, Paulina Brandberg, pour les bananes. Des courriels obtenus par le tabloïd Expressen révèlent que ses collaborateurs ont demandé à plusieurs reprises que les bananes soient retirées des lieux où elle serait présente lors de visites et de réunions officielles.
Ces demandes vont de l’agence judiciaire norvégienne, qui doit s’assurer qu’aucune banane n’est présente lors d’un déjeuner VIP, aux conseils administratifs des comtés, qui doivent appliquer une politique stricte d’interdiction des bananes dans leurs locaux. Dans un cas, son personnel a même demandé au président du Parlement suédois de garantir qu’il n’y avait « aucune trace de bananes » dans la pièce lors d’une réunion avec un collègue, invoquant une « forte allergie ».
Réponse du gouvernement et réaction du public
Mme Brandberg a elle-même reconnu son aversion pour l’Expressen, la décrivant comme « une sorte d’allergie » et déclarant qu’elle recevait une aide professionnelle pour cela. Tout en reconnaissant sa phobie unique, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a exprimé son inquiétude quant à l’attention qu’elle a reçue, soulignant qu’il respecte les personnes souffrant de phobies, mais qu’il trouve irrespectueux que les gens tournent en dérision la condition d’une ministre qui travaille dur.
Déclarations publiques antérieures de Brandberg
Avant la récente couverture médiatique, Mme Brandberg a ouvertement discuté de son aversion pour les bananes sur la plateforme de médias sociaux X en 2020, la qualifiant de « phobie la plus folle du monde ». Toutefois, ces messages semblent avoir été supprimés à la suite de la publication du rapport d’Expressen. La bananaphobie est considérée comme une maladie rare et n’est pas classée officiellement dans les diagnostics médicaux.
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