Principaux renseignements
- La confiance du public dans le secteur bancaire suisse s’est érodée à la suite de la crise du Crédit suisse de l’année dernière.
- De nouvelles réglementations visent à protéger à la fois le secteur financier et les contribuables en empêchant de futurs sauvetages financés par des fonds publics.
- Des exigences plus strictes en matière de fonds propres sont proposées pour UBS et trois autres grandes banques, avec des demandes potentielles de fonds propres supplémentaires estimées entre 15 et 25 milliards de dollars.
Contexte et propositions
La ministre suisse des finances, Karin Keller-Sutter, a souligné que la confiance du public dans le secteur bancaire s’était considérablement érodée à la suite de la crise du Crédit suisse de l’année dernière.
Elle a déclaré que le gouvernement vise à établir de nouvelles réglementations qui protègent à la fois le secteur financier et les contribuables, en soulignant l’importance d’empêcher de futurs renflouements financés par des fonds publics. Mme Keller-Sutter a fermement affirmé que les contribuables ne devraient pas supporter le fardeau financier d’éventuelles fautes commises par les banques et leur direction.
Réponse du gouvernement et exigences de fonds propres
Au début de l’année, le gouvernement suisse a proposé des exigences plus strictes en matière de fonds propres pour UBS, le plus grand prêteur de Suisse, et trois autres grandes banques. Ces mesures étaient destinées à renforcer le secteur financier après l’effondrement du Crédit Suisse. Toutefois, les détails spécifiques concernant les exigences en matière de capital sont encore en cours d’élaboration.
UBS a fait part de ses inquiétudes concernant les exigences potentielles en matière de capital supplémentaire, estimées entre 15 et 25 milliards de dollars. Alors que le gouvernement souhaite un secteur bancaire compétitif, Mme Keller-Sutter a insisté sur la responsabilité qui lui incombe de protéger l’ensemble du pays en empêchant la faillite incontrôlée de banques d’importance systémique.
Objectifs et priorités
Le gouvernement cherche à trouver un équilibre entre la promotion d’une place financière compétitive et la garantie de sa sécurité. Le ministre a noté que les banques et le gouvernement donnent la priorité à la stabilité, ce qui suggère que ces objectifs ne sont pas intrinsèquement contradictoires.
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