Starbucks introduit une politique de bureau obligatoire de 3 jours


Principaux renseignements

  • Starbucks va mettre en œuvre une nouvelle politique exigeant que le personnel de l’entreprise travaille depuis le bureau trois jours par semaine.
  • Les employés peuvent demander des exemptions basées sur des déficiences physiques, mentales, sensorielles ou d’autres handicaps.
  • Cette mesure reflète une tendance plus large des entreprises qui tentent de ramener les employés au bureau après avoir travaillé à distance.

Mise en œuvre de la nouvelle politique

À partir de janvier, Starbucks mettra en œuvre une nouvelle politique exigeant que son personnel d’entreprise travaille depuis le bureau trois jours par semaine. L’entreprise a déclaré que ce « processus normalisé » était nécessaire pour responsabiliser les employés et les inciter à respecter les règles de travail hybrides. En cas de non-respect, les conséquences peuvent aller jusqu’au licenciement. Cette annonce fait suite à un récent changement de direction, Brian Niccol ayant pris la tête de l’entreprise il y a moins de deux mois. Alors qu’il avait initialement suggéré aux employés de travailler là où ils se sentaient le plus productifs, il a également exprimé sa conviction que le bureau est souvent l’endroit idéal.

Exemptions et implications pour l’ensemble de l’entreprise

Starbucks souligne que ses attentes en matière de travail hybride n’ont pas changé et précise que les vacances, les congés de maladie et les voyages d’affaires ne sont pas pris en compte dans l’exigence des trois jours. Les employés peuvent demander des exemptions fondées sur des déficiences physiques, mentales ou sensorielles, ou sur d’autres handicaps. Cette politique s’applique à environ 3 500 employés de l’entreprise, qui travaillent principalement dans les magasins.

Tendances et préoccupations de l’ensemble du secteur

Cette décision de Starbucks reflète une tendance plus large parmi les entreprises qui tentent de ramener leurs employés au bureau après une période de travail à distance. Amazon a également mis en œuvre des politiques plus strictes, exigeant des employés qu’ils travaillent depuis leur bureau cinq jours par semaine à partir de janvier. Le PDG d’Amazon Web Services, Matt Garman, a même suggéré que ceux qui ne sont pas d’accord avec cette politique devraient envisager de chercher un emploi ailleurs.

Impact sur la progression de carrière et les départs d’employés

Dell Technologies, pour sa part, a indiqué que les travailleurs à distance pourraient ne pas être éligibles à des promotions. Les banques de Wall Street ont également fait part de leurs inquiétudes quant à l’évolution de carrière des employés qui travaillent principalement à domicile. Malgré ces efforts, les bureaux des grandes villes américaines restent nettement moins occupés qu’avant la pandémie. Certaines entreprises reconnaissent que l’application d’un mandat de RTO peut effectivement fonctionner comme une forme de licenciement en encourageant les départs volontaires.

Résistance à la nouvelle politique et à l’accord avec le PDG

Bien que la nouvelle politique de Starbucks vise à promouvoir une plus grande présence dans les bureaux, elle s’est heurtée à une certaine résistance par le passé. Des dizaines de travailleurs de l’entreprise ont signé une lettre ouverte pour s’opposer aux tentatives précédentes d’application de règles de travail hybrides. Les dispositions prises par le PDG, qui lui permettent de vivre en Californie et de se rendre à Seattle pour travailler à bord d’un avion de la société, ont suscité des critiques de la part des employés et des observateurs extérieurs. Starbucks maintient que M. Niccol passera la majeure partie de son temps à Seattle ou à visiter des magasins.

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