Les ministres de l’UE envisagent des alternatives à l’importation de gaz russe après la date limite de l’accord de transit


Principaux renseignements

  • Les importations de gaz russe via l’Ukraine doivent expirer en décembre 2024.
  • Les ministres de l’UE discutent d’alternatives, notamment de l’Azerbaïdjan en tant que fournisseur de remplacement possible.
  • L’augmentation des exportations de GNL de la Russie et l’efficacité des sanctions existantes continuent de susciter des inquiétudes.

Les ministres de l’énergie de l’Union européenne sont engagés dans des discussions concernant l’avenir des importations de gaz russe alors que l’accord actuel de transit par l’Ukraine approche de sa date d’expiration en décembre 2024.

L’augmentation des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) de la Russie vers l’UE est une préoccupation croissante, associée à des questions sur l’efficacité des sanctions existantes sur les réexportations. Certains États membres, dont la France et la Belgique, demandent instamment à la Commission européenne de mettre en œuvre des réglementations plus strictes sur la déclaration des volumes d’importation de GNL par les fournisseurs et les sociétés de stockage.

Discussion sur les alternatives

La ministre belge de l’énergie, Tinne van der Straeten, a souligné l’augmentation significative des importations de GNL dans son pays, suggérant une réorientation possible vers la sécurité de l’approvisionnement européen, mais soulignant la difficulté de mettre en œuvre le paquet de sanctions actuel en raison du manque de transparence.

Entre-temps, des discussions sont en cours concernant des alternatives potentielles au gaz russe, l’Azerbaïdjan étant mentionné comme un fournisseur de remplacement possible. Toutefois, les détails concrets concernant la faisabilité et la logistique d’une telle transition restent flous.

Incertitude quant à l’avenir

L’itinéraire de transit ukrainien est sur le point de s’achever, bien que la Slovaquie, qui dépend encore de ce gazoduc, ait exprimé le souhait de continuer à l’utiliser. Les ministres de l’UE n’ont pas encore conclu d’accord sur le remplacement des flux de gaz russe, mais il est possible qu’un accord se dessine dans un avenir proche, voire à la dernière minute.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus