Principaux renseignements
- L’Algérie a exclu les entreprises françaises d’un récent appel d’offres pour l’importation de blé.
- L’escalade des tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France a conduit à cette exclusion.
- Les fournisseurs de blé russes sont susceptibles de bénéficier de l’évolution des importations de l’Algérie.
L’Algérie a exclu les entreprises françaises d’un récent appel d’offres pour l’importation de blé, exigeant des entreprises participantes qu’elles évitent de proposer du blé d’origine française. Cette exclusion semble être une conséquence directe de l’escalade des tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France. Ceci rapporte Reuters.
Par le passé, des différends similaires ont conduit à la mise à l’écart de la France des appels d’offres algériens pour le blé pendant de longues périodes. Ce dernier développement pourrait renforcer la domination des fournisseurs de céréales de la mer Noire, en particulier la Russie, sur l’important marché d’importation de l’Algérie.
L’apaisement des tensions diplomatiques
L’Algérie est l’un des principaux importateurs mondiaux de blé et, pendant de nombreuses années, la France a été son principal fournisseur. Toutefois, la décision prise par la France en juillet de soutenir un plan accordant au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental a considérablement tendu les relations avec l’Algérie, qui défend la poursuite par le Front Polisario d’un État indépendant dans la région.
Impact sur les entreprises françaises
Dans le cadre d’un appel d’offres lancé cette semaine, l’Office algérien des céréales (OAIC) aurait acheté plus de 500 000 tonnes de blé. Alors que les appels d’offres de l’OAIC permettent traditionnellement aux vendeurs de choisir l’origine des céréales parmi une liste de sources approuvées, y compris le blé français, cette fois-ci, les entreprises françaises n’ont pas été invitées à participer.
Raisons de l’exclusion
Les raisons de cette exclusion restent inexpliquées par l’OAIC, bien que des sources suggèrent qu’elle reflète la détérioration des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France, en particulier en ce qui concerne le Sahara occidental.
Malgré les tensions antérieures qui ont conduit à une réorientation vers les importations de blé russe, le blé français n’a pas été considéré comme une option compétitive dans cet appel d’offres en raison d’une récolte plus faible et de prix plus élevés par rapport aux approvisionnements russes. Cependant, la décision de l’OAIC empêche les entreprises françaises de fournir potentiellement d’autres origines et introduit une incertitude quant à la durée de cette exclusion.
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