Principaux renseignements
- Seules deux femmes ont été nommées dans le nouveau cabinet japonais de 20 membres, ce qui représente un recul par rapport aux cinq femmes qui siégeaient auparavant.
- Cette décision a été critiquée comme un « retour en arrière » dans la réalisation de l’égalité des sexes en politique.
- Malgré les succès passés, le Japon est encore loin de la représentation féminine observée dans les autres pays du G7.
Le nouveau cabinet japonais a été critiqué pour son manque de représentation féminine. Sur 20 postes, seuls deux ont été attribués à des femmes, ce qui représente un recul par rapport aux cinq femmes du cabinet précédent. Cette décision a été qualifiée de « retour en arrière » par les organisations de défense des droits de l’homme, qui soulignent le retard pris par le Japon en matière d’égalité des sexes en politique.
Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, a nommé Junko Mihara pour superviser les politiques de l’enfance et Toshiko Abe pour gérer l’éducation. Cette situation contraste avec celle du cabinet précédent, dirigé par Fumio Kishida, qui comptait un quart de femmes, dont un nombre record de femmes ministres à des postes clés tels que les affaires étrangères.
Les luttes pour l’égalité des sexes au Japon se poursuivent
Malgré ces succès passés, le Japon est encore loin de la représentation féminine observée dans les autres pays du G7. L’objectif déclaré du parti au pouvoir d’augmenter le pourcentage de femmes parlementaires de 10 pour cent à 30 pour cent au cours de la prochaine décennie suscite le scepticisme en raison de la composition actuelle du cabinet. Les experts estiment que la réduction du nombre de femmes membres du cabinet est une indication claire de la lutte permanente du Japon pour l’émancipation et l’égalité des femmes.
Les prochaines élections du 27 octobre seront suivies de près en raison de leur impact sur la représentation des femmes dans la politique japonaise. Alors que le principal parti d’opposition a annoncé un nombre record de femmes dans son cabinet fantôme, il reste à voir combien de candidates le parti au pouvoir présentera. Malgré l’absence de femmes dans le cabinet d’Ishiba, on espère qu’il continuera à soutenir des politiques socialement progressistes, telles qu’une proposition de loi permettant aux femmes mariées de conserver leur nom de jeune fille.
Incertitude quant à l’avenir des femmes japonaises
Si le Japon a progressé dans certains domaines en matière d’égalité des sexes, il reste à la traîne par rapport à ses homologues du G7. La récente nomination de seulement deux femmes au sein du cabinet met en évidence les défis qui restent à relever pour parvenir à une véritable parité hommes-femmes dans la politique japonaise.
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