Principaux renseignements
- Volkswagen a entamé des négociations salariales avec les syndicats, ce qui influencera les licenciements et les fermetures d’usines.
- IG Metall doit négocier de nouveaux accords de travail pour 130 000 employés dans un contexte de tensions liées à la fermeture d’usines.
- Les coûts élevés de l’énergie et de la main-d’œuvre en Allemagne placent l’entreprise dans une position désavantageuse par rapport à ses rivaux européens et aux entreprises chinoises.
Volkswagen et ses syndicats ont entamé des négociations salariales mercredi. Ces discussions ont un poids important car elles influenceront probablement la détermination de l’entreprise à procéder à des licenciements et à d’éventuelles fermetures d’usines en Allemagne. Les tensions sont vives en raison de la possibilité de fermetures d’usines, une première pour Volkswagen en Allemagne, ce qui crée des frictions avec IG Metall, qui s’est engagé à s’opposer à de telles mesures.
Les défis d’IG Metall
Dans le même temps, IG Metall doit négocier de nouveaux accords de travail pour les 130 000 employés de la marque principale de Volkswagen en Allemagne. Cela intervient après que l’entreprise a récemment mis fin aux accords de protection de l’emploi qui avaient sauvegardé six usines dans l’ouest de l’Allemagne depuis le milieu des années 1990.
Position de Volkswagen
Volkswagen affirme que les coûts élevés de l’énergie et de la main-d’œuvre en Allemagne, la plus grande économie d’Europe, la désavantagent par rapport à ses rivaux européens et aux entreprises chinoises qui visent une part substantielle du marché des véhicules électriques de la région. Au début des discussions à Hanovre, le chef du personnel de Volkswagen a insisté sur ce point en déclarant que les réductions de coûts étaient essentielles pour maintenir la compétitivité. Il a souligné la pression croissante de la concurrence internationale et la nécessité d’une restructuration concertée au sein de l’entreprise.
Défis pour l’ensemble du secteur
Les négociations se dérouleront au Schloss Herrenhausen, une ancienne résidence de la royauté hanovrienne datant du XIXe siècle. Ces discussions se déroulent dans un contexte de défis plus larges auxquels est confronté le secteur industriel allemand, notamment les coûts élevés, les pénuries de main-d’œuvre et l’intensification de la concurrence. Cette situation a incité de grandes entreprises telles que BASF et Thyssenkrupp à envisager de réduire leurs activités.
Les difficultés des autres constructeurs automobiles
D’autres constructeurs automobiles allemands sont également confrontés à des pressions similaires. Mercedes-Benz et BMW ont récemment réduit leurs prévisions de bénéfices en raison de l’affaiblissement de la demande en Chine.
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