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L’État belge ancre l’industrie : après Umicore, il investit maintenant dans la division hydrogène de John Cockerill

L’État belge ancre l’industrie : après Umicore, il investit maintenant dans la division hydrogène de John Cockerill
électrolyseur fabriqué par John Cockerill – Photo: John Cockerill

SFPIM, le véhicule d’investissement de l’État fédéral, continue ses acquisitions de participations stratégiques. Il achète une part de la division hydrogène du groupe industriel liégeois John Cockerill.

Pourquoi est-ce important ?

L'hydrogène est un vecteur énergétique potentiel sans CO2 pour de nombreuses activités industrielles. H2 peut également alimenter des voitures, des camions et peut-être même bientôt des avions. Le succès européen dépend de deux choses : l'hydrogène peut-il être produit et stocké à grande échelle de manière durable, et un réseau de pipelines régionaux sera-t-il créé ?

Dans l’actualité : Une poignée de nouveaux investisseurs injecte un total de 230 millions d’euros dans John Cockerill Hydrogen. Il s’agit d’une division du groupe industriel éponyme.

  • Les principaux investisseurs sont la société cotée en bourse Schlumberger (SLB), avec le soutien de deux investisseurs publics, SFPIM et Wallonie Entreprendre. La répartition exacte du montant total reste confidentielle, mais SLB est le plus grand investisseur. Deux investisseurs familiaux étrangers participent également.
  • La division fabrique des électrolyseurs, c’est-à-dire des générateurs d’hydrogène (vert), et en a livré 1 300 dans le monde entier.
  • Pour rappel : l’électrolyse est le processus chimique de séparation de l’hydrogène à partir de l’eau, avec l’aide de l’électricité. Ce n’est que si cette électricité provient d’une source durable, comme les éoliennes, que l’on parle d’hydrogène vert.

Ancrage stratégique

Contexte élargi : SFPIM a récemment investi dans la société métallurgique Umicore. « Chez SFPIM, nous nous engageons à soutenir les technologies innovantes et durables qui stimulent la transition énergétique », déclare le CEO Koen Van Loo dans un communiqué de presse. « Notre investissement dans John Cockerill Hydrogen souligne cet objectif. Cet investissement stratégique renforce non seulement la position de la Belgique dans l’économie mondiale de l’hydrogène, mais soutient également la décarbonisation de l’industrie à l’échelle mondiale. »

À noter : « Mais qui était encore John Cockerill ? », vous vous demandez peut-être. Le Belgo-Britannique était, au XIXe siècle, le fondateur de l’industrie sidérurgique belge.

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