Le PDG de Belfius met en garde contre des prêts immobiliers plus chers après le succès du bon d’État

Le succès retentissant du bon d’État à un an pourrait avoir des conséquences désastreuses pour ceux qui souhaitent contracter un prêt immobilier prochainement estime Marc Raisière, PDG de Belfius, lors de la présentation des résultats semestriels.

Pourquoi est-ce important ?

Vincent Van Peteghem (cd&v), ministre des Finances, voulait mettre les banques sous pression pour augmenter leurs taux d'épargne avec le lancement d'un bon du Trésor à un an. Depuis le début de la période de souscription, une seule banque a augmenté ses taux. Il semble maintenant que l'obligation d'État puisse avoir des effets secondaires indésirables.

Contexte : Les Belges ont investi un total de 22,3 milliards d'euros dans le bon d'État, soit plus de 7 % des environ 300 milliards d'euros présents sur les comptes d'épargne belges.

  • Selon Raisière, la grande sortie des banques des dépôts d'épargne aura des conséquences pour l'économie, les clients et le secteur bancaire. Belfius a vu près de 4 milliards d'euros de dépôts d'épargne glisser vers le bon d'État ces derniers jours.
  • Le PDG de Belfius a souligné que les plus
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