[PICTURE|sitecpic|lowres]
Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, se trouve au centre d’un scandale de corruption, et comme 300 autres politiciens espagnols soupçonnés de corruption ou d’abus de pouvoir, il fait l’objet d’une enquête. Selon l’hebdomadaire suisse Zwitserse Wochenzeitung, il y a eu bien trop de complaisance à l’égard de ce type de délits par le passé, et désormais, le peuple pressé par les mesures d’austérité est arrivé au bout de sa patience:
« Si ce système de concessions mutuelles a pu survivre aussi longtemps, c’est parce que les politiciens n’avaient pas grand-chose à craindre. Les violations de la loi sur le financement des partis se prescrivent au bout de 4 années, mais les rapports d’audit de la Cour des Comptes, dont les fonds de fonctionnement ont été réduits dans le budget actuel, prennent 5 ans en moyenne. Et si le cas arrive tout de même au stade de la condamnation, les chances pour un acquittement ne sont pas mauvaises du tout. (…) Des milliers d’Espagnols réclament désormais de nouvelles élections. Mais le Premier ministre Rajoy fera tout ce qu’il pourra pour en empêcher la tenue. Selon les sondages les plus récents, son parti ne serait crédité que de 24% des votes, alors qu’il en avait 45% aux élections de novembre 2011 ».