Principaux renseignements
- Un million de Flamands n’ont pas les moyens de s’offrir une semaine de vacances hors de chez eux.
- Environ 14,7 pour cent de la population flamande rencontre des contraintes financières l’empêchant de prendre une semaine de vacances.
- 100.000 résidents flamands ont reporté ou renoncé à des soins médicaux ou dentaires nécessaires pour des raisons financières en 2024.
Une part importante de la population flamande fait face à des contraintes financières l’empêchant de prendre des vacances et d’accéder aux soins de santé. Les statistiques de Statistiek Vlaanderen révèlent qu’environ un million de personnes ne peuvent pas s’offrir une semaine de vacances en dehors de leur domicile pour des raisons financières.
Cette tendance s’est aggravée depuis 2023 : en 2024, 14,7 pour cent de la population déclare ne pas pouvoir prendre une semaine de vacances pour des raisons financières, contre 13,5 pour cent l’année précédente. Bien que ce chiffre soit plus élevé qu’en 2023, la Flandre s’en sort mieux que Bruxelles et la Wallonie, où 30 pour cent des résidents signalent des contraintes similaires. Dans l’ensemble de la Belgique, 21 pour cent de la population fait face à ce problème.
Pressions financières
Les groupes vulnérables tels que les chômeurs (47 pour cent), les locataires (36 pour cent) et les familles monoparentales (32 pour cent) sont touchés de manière disproportionnée par ces pressions financières. En outre, environ 100 000 résidents flamands ont reporté ou renoncé à des soins médicaux ou dentaires nécessaires en 2024 pour des raisons financières. Cela représente 1,8 pour cent de la population âgée de 16 ans et plus, soit une légère augmentation par rapport à 2023 (1,6 pour cent).
Au niveau national, 2 pour cent des Belges ont retardé ou renoncé à des soins médicaux en 2024, tandis que 4 pour cent l’ont fait pour des soins dentaires. Par rapport à la Flandre, Bruxelles et la Wallonie enregistrent des pourcentages plus élevés de report de soins médicaux (2 pour cent) et de soins dentaires (4 pour cent et 5 pour cent respectivement). Des inquiétudes financières similaires affectent certaines catégories démographiques, les chômeurs (15 pour cent) et les locataires (5 pour cent) étant particulièrement enclins à retarder les soins de santé nécessaires.
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