Principaux renseignements
- Les dirigeants européens se sont montrés prudemment optimistes après les discussions avec le président Donald Trump et le président Volodymyr Zelensky au sujet de la guerre en Ukraine.
- Poutine et Zelensky ont tous deux indiqué qu’ils étaient prêts à se rencontrer.
- Les garanties de sécurité pour l’Ukraine ont également été abordées lundi. Bien que l’adhésion à l’OTAN ne soit pas à l’ordre du jour pour le moment, d’autres garanties de sécurité au titre de l’article 5 sont envisagées.
Les dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, se sont réunis lundi à la Maison Blanche pour discuter avec Trump et Zelensky de la situation de guerre en Ukraine. Avant la réunion, le président américain avait brièvement rencontré son homologue ukrainien. Cette rencontre s’est déroulée dans une ambiance beaucoup plus cordiale qu’au début de l’année.
Les dirigeants européens se montrent prudemment optimistes après leur entretien avec Trump
À l’issue de la réunion, le Premier ministre britannique Keir Starmer a noté de « réels progrès » et un fort sentiment d’unité parmi les participants. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné l’effort collectif pour parvenir à une paix durable.
Tout en saluant l’engagement de M. Trump en faveur de garanties de sécurité pour l’Ukraine, les dirigeants européens ont reconnu qu’un cessez-le-feu temporaire restait possible. Le chancelier allemand Friedrich Merz a fait preuve d’un optimisme prudent, déclarant que si la voie de la cessation des hostilités était désormais ouverte, les étapes suivantes s’avéreraient plus complexes.
Rencontre entre Poutine et Zelensky
Le résultat « le plus important » de la réunion, selon le président français Macron, est l’engagement des États-Unis à travailler avec l’Europe pour fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine. Les participants ont exprimé leur volonté d’organiser une réunion bilatérale entre Poutine et Zelensky dans les prochains jours, suivie d’une réunion trilatérale incluant Trump dans les deux ou trois semaines. Toutefois, M. Macron a fait part de son scepticisme quant à l’engagement de M. Poutine à mettre fin à la guerre.
Le chancelier Merz a insisté sur la nécessité d’une préparation minutieuse de toute réunion potentielle et a souligné la nécessité de définir la participation et le champ d’application dans le cadre des garanties de sécurité. Il a insisté sur le fait que l’engagement collectif de l’Europe était crucial, soulignant que le conflit dépassait le territoire ukrainien et représentait une menace pour l’ensemble de l’ordre politique européen.
Garanties de sécurité alternatives envisagées
Si l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’est pas envisagée pour le moment, des discussions sont en cours concernant des garanties de sécurité du type « article 5 », imitant le principe de défense collective inscrit dans le traité de l’OTAN. Cela suggère que l’Occident pourrait offrir à l’Ukraine une forme de protection sans lui accorder l’adhésion à part entière à l’OTAN.
(ns)

