Principaux renseignements
- Le président ukrainien Zelensky rencontrera Trump pour discuter d’un cadre de paix en 20 points et de garanties de sécurité pour l’Ukraine.
- La résolution des questions territoriales, en particulier dans la région du Donbas, reste un obstacle majeur à la conclusion d’un accord de paix durable.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer le président américain Donald Trump en Floride dimanche pour discuter de questions cruciales liées à la fin de la guerre en Ukraine.
Avec un cadre de paix en 20 points presque achevé et un accord de garantie de sécurité « presque prêt », Zelensky a exprimé son optimisme quant à la possibilité de réaliser des progrès significatifs avant le début de l’année.
Rechercher des solutions
Zelensky a souligné l’importance d’aborder les questions territoriales, principal obstacle aux négociations. Il prévoit de discuter avec M. Trump de la région du Donbas et de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, afin de trouver une solution acceptable pour toutes les parties concernées. L’Ukraine cherche à obtenir des garanties de sécurité solides et juridiquement contraignantes pour prévenir toute nouvelle agression russe, car elle se méfie des promesses non tenues de ses alliés dans le passé.
Si Zelensky s’est montré ouvert à la signature d’un accord au cours de sa visite, il s’est abstenu de toute déclaration définitive. Trump, quant à lui, s’est dit confiant dans le succès de la réunion et a fait part de son intention de s’entretenir prochainement avec le président russe Vladimir Poutine.
Le point de vue de Moscou
Moscou a son propre point de vue sur le processus de paix. Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a souligné les différences significatives entre la version du plan en 20 points de Kiev et ce que la Russie a discuté avec les États-Unis. Entre-temps, des rapports suggèrent que Poutine pourrait être ouvert à l’échange de certains territoires contrôlés par les forces russes contre le contrôle total de la région du Donbas. Toutefois, le Kremlin est resté très discret sur son évaluation des propositions américaines. (jv)
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