Y aura-t-il des séries d’économies dans les années à venir ? Les partis majoritaires se contredisent

Le récent accord budgétaire vient à peine d’être conclu que le débat sur les économies futures suscite déjà des discussions au sein de la majorité fédérale. Le gouvernement doit-il trouver 2 à 3 milliards d’euros supplémentaires au cours des deux prochaines années, en plus des 9 milliards déjà prévus ? Si cela ne tenait qu’au président du MR, Georges-Louis Bouchez, oui, mais les partenaires de la coalition, la N-VA et Vooruit, freinent des quatre fers.


Principaux renseignements

  • Le week-end dernier, Georges-Louis Bouchez, président du MR, a lancé l’idée d’une nouvelle réduction de 2 à 3 milliards d’euros.
  • La N-VA et Vooruit n’y sont pas favorables pour l’instant.
  • En revanche, les chefs de parti Axel Ronse (N-VA) et Oskar Seuntjens (Vooruit) plaident pour le calme et la stabilité.

Le week-end dernier, Georges-Louis Bouchez a lancé la proposition de procéder à « une ou deux petites corrections budgétaires » dans un avenir proche. Selon le président du MR, au moins 2 à 3 milliards d’euros doivent encore être recherchés. Ce faisant, il n’a pas exclu de nouvelles décisions.

C’est d’ailleurs cette exigence qui a fait traîner en longueur les récentes négociations, puisque Bouchez avait déjà refusé à l’époque des taxes supplémentaires. « C’est la dernière fois que j’accepte de nouvelles taxes. Que ce soit bien clair », a déclaré Bouchez, l’air combatif. Sa recette pour l’avenir est claire : l’État doit d’abord se regarder en face et réduire ses dépenses.

La N-VA et Vooruit

L’appel de Bouchez ne fait pas l’unanimité auprès des partenaires de la coalition. Axel Ronse (N-VA) et Oskar Seuntjens (Vooruit) étaient invités à De Zevende Dag et ne semblent pas vouloir se lancer dans une nouvelle série de réductions.

Rose a souligné avant tout le besoin de calme et de stabilité. « Nous respectons la norme européenne en matière de dépenses », a-t-il déclaré. Le chef du groupe N-VA confirme que les mesures actuelles ne suffiront pas à réduire le déficit budgétaire à 3 pour cent du produit intérieur brut (PIB). « Pour cela, il faut dix ans de Premier ministre Bart De Wever », précise-t-il.

Le Vooruit n’est pas non plus très enthousiaste à l’idée d’un nouveau cycle de négociations difficiles. « Je pense que les gens veulent surtout que nous mettions en œuvre les accords conclus le plus rapidement possible », affirme Oskar Seuntjens.

Suivez également Business AM sur Google Actualités

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus