Principaux renseignements
- Warren Buffett compare les tarifs de Trump à des taxes indirectes sur les consommateurs.
- Les entreprises répercutent les coûts, ce qui fait que les citoyens finissent par payer ces taxes.
- Les dommages à long terme sur les relations commerciales et la stabilité des marchés sont sous-estimés.
Warren Buffett s’est exprimé pour la première fois publiquement sur la politique commerciale de Donald Trump lors d’un entretien avec CNBC. L’investisseur, connu pour ses analyses percutantes, a décrit les droits de douane comme « une taxe que les entreprises répercutent sur les citoyens ». Avec un clin d’œil, il a fait référence à la petite souris: « Ce n’est pas elle qui paie ces coûts, ce sont les gens ordinaires. »
Son entreprise, Berkshire Hathaway, active notamment dans les assurances, le transport et l’énergie, subit directement les conséquences des récentes mesures tarifaires de Trump. Par exemple, le président a annoncé ce mois-ci des droits de douane de 25 pourcent sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, et de 10 pourcent supplémentaires sur les produits chinois. Buffett a évité de commenter l’économie actuelle, mais ses actions parlent d’elles-mêmes: Berkshire a vendu pour des milliards de dollars d’actions ces derniers mois et conserve 189 milliards de dollars (181 milliards d’euros) en liquidités.
Inquiétudes concernant l’impact des tarifs
Buffett avait déjà mis en garde contre les conséquences mondiales potentielles des pratiques commerciales de Trump. Ces avertissements datent de son premier mandat. Ils soulignent l’inquiétude de Buffett face à cette politique.
La récente volatilité des marchés alimente l’incertitude quant au paysage économique. Celle-ci est renforcée par les craintes d’un ralentissement économique, des changements imprévisibles de politique et des valorisations élevées.
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