Wall Street ouvre dans le vert, Trump tacle la Fed

La Bourse de New York se reprenait mardi à l’ouverture après un lundi noir qui a vu les principaux indices s’effondrer dans des proportions plus vues depuis 2008: le Dow Jones montait de 3,40% et le Nasdaq de 3,42%.

Wall Street avait dégringolé la veille sur fond de krach pétrolier et de crise mondiale du coronavirus: le Dow Jones s’était écroulé de 7,79%, abandonnant plus de 2.000 points, et le Nasdaq de 7,29%.

Trump fait du Trump sur Twitter

« Notre Réserve fédérale minable et lente, dirigée par Jay Powell, qui a relevé les taux trop rapidement et baissé trop tard, devrait ramener notre taux directeur aux niveaux de ceux de nos pays concurrents », a tempêté le président américain dans un tweet. « Ils ont maintenant un avantage allant jusqu’à deux points, avec une aide encore plus importante sur les devises. » Il a aussi exhorté la Réserve fédérale américaine (Fed) à être « un leader » au lieu de suivre tardivement le mouvement de ses homologues.

Ces commentaires interviennent alors que le président américain a promis de dévoiler mardi après-midi des mesures de « grande ampleur » pour stimuler l’économie et venir en aide aux foyers et entreprises les plus vulnérables.

L’épidémie de Covid-19 a entraîné une telle panique sur les marchés que la Fed a baissé dès la semaine dernière ses taux de 0,50 point. Ces derniers se situent désormais dans une fourchette comprise entre 1 et 1,25%. Cette décision a été prise sans même attendre sa réunion régulière, renouant avec son rôle de pompier pendant la crise financière de 2008-2009.

Mais l’hôte de la Maison Blanche a jugé cette mesure trop timorée.

En Europe, le principal taux de la Banque centrale européenne (BCE) est à zéro tandis que celui frappant les dépôts confiés par les banques est déjà négatif, à -0,50%.

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