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Vrouw & Maatschappij souhaite des quotas plus stricts pour obtenir plus de femmes dans les collèges échevinaux

Vrouw & Maatschappij, le mouvement des femmes du cd&v, souhaite que le gouvernement flamand introduise des quotas stricts en matière de genre dans les collèges échevinaux. Leur objectif est de remédier à la sous-représentation des femmes dans ces collèges. Cet appel intervient à la veille de la Journée internationale des femmes, le 8 mars.


Principaux renseignements

  • Les femmes sont encore sous-représentées dans les collèges échevinaux en Flandre.
  • À la veille de la Journée internationale des femmes, Vrouw & Maatschappij, le mouvement des femmes du cd&v, appelle à l’introduction de quotas de genre plus stricts.
  • Le mouvement souhaite également rendre les réunions plus adaptées aux familles.

En Flandre, le quota de genre stipule qu’il doit y avoir au moins un homme et au moins une femme dans chaque collège échevinal. En Wallonie, les règles sont plus strictes: au moins un tiers des membres du collège échevinal doit être de l’autre sexe.

Ces différences de règles se reflètent dans le nombre de femmes échevines. En Flandre, elles représentent 39,9 pour cent, tandis qu’en Wallonie, elles sont 43 pour cent. En ce qui concerne les femmes bourgmestres, les chiffres sont encore plus décevants, avec respectivement 18,5 pour cent de femmes en Flandre et 22,4 pour cent en Wallonie.

Selon Vrouw & Maatschappij, ces chiffres montrent que la Flandre doit rattraper son retard. L’organisation souhaite introduire les règles wallonnes en Flandre. Elle souligne que de nombreuses femmes ambitieuses se portent candidates et obtiennent un nombre important de voix, mais sont reléguées au second plan lors de la distribution des fonctions.

Réunions adaptées aux familles

Outre ces quotas de genre plus stricts, Vrouw & Maatschappij propose d’autres solutions pour obtenir plus de femmes échevines. « Les femmes assument encore la majorité des tâches ménagères. Combiner un engagement politique local, souvent bénévole, avec le travail et la famille n’est pas évident », explique la députée flamande Katrien Schryvers (cd&v) dans De Morgen.

Vrouw & Maatschappij a donc introduit une charte pour rendre les réunions plus adaptées aux familles. Ils souhaitent que tout soit annoncé à temps et que les heures de début et de fin soient respectées. Enfin, ils demandent également de la compréhension si quelqu’un ne peut pas être présent pour des raisons privées ou ne peut suivre la réunion qu’en ligne.

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