Principaux renseignements
- La réunion vise à empêcher la mise en œuvre d’un droit de douane de 30 pour cent sur les exportations de l’UE vers les États-Unis.
- Un accord similaire à celui récemment conclu entre les États-Unis et le Japon pourrait être conclu.
- L’UE a approuvé des droits de douane de rétorsion visant 93 milliards d’euros d’exportations américaines si un accord n’est pas conclu.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rencontrera le président américain Donald Trump en Écosse aujourd’hui. Cette rencontre vise à empêcher les États-Unis d’imposer des droits de douane de 30 pour cent sur les exportations de l’UE. Cette mesure prendrait effet le mois prochain.
Ursula von der Leyen a exprimé son optimisme quant au renforcement des relations commerciales transatlantiques.
Potentiel d’accord
Cette évolution fait suite à un regain d’optimisme au sein de l’UE quant à la possibilité de conclure un accord similaire à celui récemment conclu entre les États-Unis et le Japon. Un tel accord se traduirait par un prélèvement moyen de 15 pour cent sur la plupart des exportations de l’UE vers les États-Unis.
Les mesures américaines actuelles comprennent des droits de douane de 50 pour cent sur l’acier et l’aluminium, un prélèvement de 25 pour cent sur les voitures et les pièces détachées et une taxe de base de 10 pour cent sur des marchandises d’une valeur de 370 milliards d’euros. Cela représente environ 70 pour cent du total des exportations de l’UE vers les États-Unis.
Droits de douane existants et contre-mesures européennes
Ces droits s’ajoutent aux droits moyens de 4,8 pour cent auxquels les exportateurs de l’UE étaient confrontés avant la réélection de Trump. Les diplomates espèrent que le taux de base proposé de 15 pour cent inclut le tarif existant, ce qui permettrait de maintenir les conditions commerciales actuelles, en principe.
Si aucun accord n’est conclu, la Commission européenne a approuvé des contre-mesures. À partir du 7 août, les droits de douane entreront en vigueur sur des produits américains d’une valeur de 93 milliards d’euros, soit six jours exactement après l’augmentation prévue par les États-Unis.
L’optimisme prudent de Trump
Trump lui-même s’est montré prudemment optimiste quant à la conclusion d’un accord avec l’UE : il a déclaré qu’il y avait « une chance sur deux » de réussite. (em)
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