Principaux renseignements
- Une marche de protestation sera organisée par le parti pro-européen Volt contre les contrôles frontaliers mis en œuvre par la France et l’Allemagne.
- La marche vise à manifester contre les mesures qui sapent l’accord de Schengen et l’unité européenne. Elle est prévue le 2 novembre à Schengen, Apach (France) et Perl (Allemagne).
- Le secrétaire général de Volt, Daniel Silva, estime que ces contrôles aux frontières n’ont d’autre but que d’augmenter la charge de travail et la mobilisation du personnel, en contradiction avec les préoccupations de sécurité.
Un parti pro-européen organise une manifestation contre les contrôles aux frontières récemment mis en place par la France et l’Allemagne, mesures qui ont suscité des critiques de la part des résidents luxembourgeois et des frontaliers.
Le parti Volt considère que ces contrôles portent atteinte à l’accord de Schengen et à l’unité européenne. Il prévoit d’organiser une marche le 2 novembre, en traversant les frontières de Schengen, d’Apach (France) et de Perl (Allemagne). Cet événement était initialement prévu pour 2025, mais Volt a décidé de l’avancer en réponse aux actions de la France et de l’Allemagne.
Contexte sur les contrôles aux frontières
Le secrétaire général de Volt, Daniel Silva, affirme que ces contrôles frontaliers constituent un pas en arrière pour la libre circulation en Europe. Il cite les syndicats de police qui estiment qu’ils ne servent à rien d’autre qu’à augmenter la charge de travail et la mobilisation du personnel. Tout en reconnaissant l’existence de problèmes de sécurité, Daniel Silva soutient que les contrôles aux frontières sont inefficaces pour y répondre.
La marche débutera à la garderie Les P’tites Pousses à Apach, près d’une maquette de la Tour Eiffel. Après des discours en français et en anglais, les participants se dirigeront vers Perl pour d’autres discours en allemand et en anglais. Enfin, la manifestation se terminera du côté luxembourgeois, avec des discours en luxembourgeois et en anglais près du monument commémorant l’accord de Schengen.
Réponse des autorités
Le ministère français de l’Intérieur défend le retour des contrôles aux frontières, affirmant qu’il s’agit simplement d’une continuation des mesures mises en œuvre en 2015. En vertu des règles de Schengen, les pays peuvent imposer des contrôles aux frontières pour une durée maximale de six mois à la fois en notifiant la Commission européenne et en fournissant des justifications. La France a invoqué diverses raisons pour justifier ces contrôles, notamment des événements majeurs tels que le Tour de France, les négociations sur le climat dans le cadre de la COP21, l’Euro 2016 et les réponses aux attentats terroristes de Paris et de Nice.
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