Principaux renseignements
- Le nombre de voitures de société a diminué pour la deuxième année consécutive.
- Les émissions moyennes de CO2 des nouvelles voitures de société sont tombées à 14 g/km au quatrième trimestre.
- Le coût médian des voitures de société a augmenté de 8,7 pour cent en 2024, atteignant une valeur médiane de 43 800 euros.
Le nombre de voitures de société a diminué pour la deuxième année consécutive, selon une analyse de SD Worx portant sur 1,2 million de travailleurs du secteur privé, dont environ 175 000 voitures de société. Cette baisse coïncide avec une évolution continue vers des véhicules plus respectueux de l’environnement. Les émissions moyennes de CO2 des nouvelles voitures de société sont tombées à 14 g/km au quatrième trimestre, principalement parce que 80 pour cent des nouvelles voitures de société sont entièrement électriques. Les voitures à essence et diesel (et leurs variantes hybrides) sont tombées à 17 pour cent et 2,5 pour cent, respectivement.
En outre, le coût médian des voitures de société a augmenté de 8,7 pour cent en 2024, atteignant une valeur médiane de 43 800 euros. Une enquête annuelle auprès d’environ 5 118 employeurs dans 18 pays européens montre que la Belgique figure parmi les trois pays ayant enregistré le plus grand nombre de plaintes des travailleurs concernant la transition écologique des flottes de voitures de société, aux côtés du Royaume-Uni et de l’Irlande.
Tendances clés des politiques relatives aux voitures de société
Alexia van Zuylen, experte en mobilité, commente : « En ce qui concerne les voitures de société, nous avons atteint notre vitesse de croisière dans la transition écologique : les employeurs adaptent leur flotte de véhicules sur la base de réglementations fédérales plus strictes. Mais cela crée aussi des défis de croissance, y compris pour les travailleurs qui ont besoin de stabilité. Certains employeurs choisissent donc, lorsque c’est possible, de prolonger d’un an les contrats existants. »
Les émissions moyennes de CO2 sont tombées à 14 g/km au dernier trimestre 2024. À la fin de l’année 2024, huit nouvelles voitures de société sur dix étaient électriques. Les voitures à essence et diesel (et leurs variantes hybrides) sont tombées à 17 pour cent et 2,5 pour cent, respectivement.
Évolution de la démographie des employés
La proportion de travailleurs disposant d’une voiture de société est en légère baisse : 14 pour cent, soit un travailleur sur sept. Cette baisse est observée dans toutes les régions et tous les secteurs, avec un impact plus important chez les jeunes salariés (moins de 30 ans). De plus en plus d’employeurs n’offrent cet avantage qu’après une année de service. Seules les personnes âgées de plus de 60 ans ont connu une légère augmentation. En tant qu’employé, vous avez plus de chances de bénéficier d’une voiture de société si votre travail nécessite des déplacements chez les clients.
Les cinq professions les plus susceptibles de bénéficier d’une voiture de société en 2024 sont les suivantes :
- Ingénieurs électriciens
- Techniciens TIC et gestionnaires de bases de données et de réseaux
- Responsables des achats et des ventes
- Spécialistes financiers
- Gestionnaires
La Belgique figure parmi les trois pays européens qui enregistrent le plus grand nombre de plaintes concernant la transition écologique des flottes de voitures de société, aux côtés du Royaume-Uni et de l’Irlande. Un employeur belge sur trois (30 pour cent) reçoit des plaintes, et 6 pour cent d’entre eux ont signalé des plaintes fréquentes.
Bien que cette étude ne détaille pas spécifiquement les raisons des plaintes, les retours d’information des clients employeurs montrent qu’elles sont diverses. Les employeurs peuvent tirer parti de ces informations pour affiner leur politique en matière de voitures de société. Les principaux sujets de plaintes identifiés sont les suivants :
- Indisponibilité du modèle de voiture souhaité
- Retards de livraison
- Augmentation des taxes sur l’utilisation privée des véhicules
- Manque de clarté concernant l’avantage en nature (BIK) à la livraison
- Réduction de la gamme ou du statut de la voiture en raison de contraintes budgétaires
- L’implication (ou l’absence d’implication) de l’employeur dans les stations de recharge et le coût de la recharge à domicile, ainsi que la manière dont ces avantages sont imposés.
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