Une société suédoise de gestion des droits musicaux conclut un accord pour rémunérer les artistes originaux pour la musique créée à l’aide de l’IA


Principaux renseignements

  • La Swedish Performing Rights Society (STIM) et Songfox, une start-up qui permet aux fans et aux créateurs de créer de la musique à l’aide de l’IA, ont conclu un accord unique.
  • Cet accord entre STIM et Songfox garantit une compensation transparente pour les artistes dont la musique est utilisée dans des compositions générées par l’IA.
  • Ce développement met en lumière les défis actuels liés à la rémunération des artistes dans le contexte de la loi européenne sur l’IA.

Un accord novateur a été conclu entre une société suédoise de droits musicaux et une entreprise d’intelligence artificielle spécialisée dans la génération de musique. La Swedish Performing Rights Society (STIM) a annoncé son partenariat avec Songfox, une startup basée à Stockholm qui permet aux utilisateurs de créer légalement des compositions générées par l’IA. Cet accord de licence représente une étape importante pour relever les défis posés par l’IA dans l’industrie de la musique.

Rémunération équitable

Dans le cadre de cet accord, Songfox s’appuiera sur Sureel, une technologie d’attribution tierce, pour retracer méticuleusement toutes les productions de l’IA jusqu’à leurs contreparties originales créées par l’homme. Cette transparence garantit que les artistes représentés par la STIM, qui sont environ 100 000, reçoivent une rémunération appropriée pour leur travail, même lorsqu’il est incorporé dans de la musique générée par l’IA.

La STIM souligne que cet accord constitue un « test de résistance » crucial pour un futur modèle basé sur le marché visant à garantir une rémunération équitable et à mettre tous les créateurs sur un pied d’égalité à l’ère de l’IA. Des inquiétudes ont été soulevées concernant l’impact potentiel de l’IA sur les revenus des artistes, certaines études prévoyant une perte significative dans les prochaines années.

Implications de la loi européenne sur l’IA

Cette évolution coïncide avec les discussions en cours concernant la loi européenne sur l’IA et ses implications pour les artistes. Bien que la législation permette aux artistes de refuser que leurs œuvres soient utilisées pour la formation à l’IA, les organisations représentant les musiciens affirment que la mise en œuvre pratique reste difficile. Elles soulignent l’absence de mécanismes permettant aux artistes d’être indemnisés pour leurs œuvres déjà utilisées par les systèmes d’IA.

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