Une ligne de train Namur-Paris pourrait s’ouvrir dès 2019

Le ministre de la Mobilité, François Bellot (MR), étudie conjointement avec la SNCF la possibilité d’ouvrir une ligne de train de Namur vers Paris, via Charleroi et Maubeuge. Si le résultat de l’étude est positif, les voyageurs pourraient l’emprunter dès 2019.

Il existait avant une ligne de Thalys qui reliait la capitale wallonne à la ville lumière, mais elle n’a jamais été remise sur pied. Pour se rendre à Paris actuellement, il n’y a qu’une solution: aller jusque Bruxelles et prendre ensuite le Thalys. Mais ceci n’est pas très confortable pour les habitants du sud de la Belgique.

Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot (MR), étudie donc, aux côtés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), la faisabilité technique et socio-économique d’ouvrir une liaison Namur-Paris, annonce ce jeudi L’Avenir. Le trajet, qui ne se ferait pas en TGV mais en train, ferait escale à Charleroi et Maubeuge, avec « une possibilité de continuer vers Liège également envisagée », précise le ministre au quotidien.

Moins cher, mais plus lent que le Thalys

Le principal avantage de cette liaison future est qu’elle sera moins coûteuse que le prix d’un ticket de Thalys. Le total « ne devrait pas excéder 60 % du prix du billet Thalys« , avance L’Avenir. Mais en plus de l’aspect financier, la liaison devrait avoir pas mal d’avantages pratiques. Les Wallons bénéficieront ainsi d’une ligne directe entre leur capitale et Paris, tandis que les Français obtiendront un accès direct vers l’aéroport de Charleroi et indirect vers l’aéroport de Zaventem.

Mais comme il s’agira d’un train de la SNCB, la durée du voyage sera inévitablement plus longue qu’en Thalys. Selon les premières estimations, les voyageurs devraient compter environ 35 minutes de plus pour rejoindre la capitale française. Si le trajet actuel en Thalys de Bruxelles-Midi à Paris-Nord prend un peu plus d’1h20, il faudrait donc tabler sur 3 heures au moins de trajet en train de Namur vers Paris.

Concernant le calendrier à venir, le ministre de la Mobilité attend une réponse de la SNCF d’ici la fin mars afin de recevoir l’homologation technique des trains belges sur le réseau de chemins de fer français. L’objectif ultime est d’arriver à une mise en service de la liaison en 2019.

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