Une étape importante a été franchie : Shell, Equinor et TotalEnergies achèvent un projet révolutionnaire de capture du carbone


Principaux renseignements

  • Le projet de stockage de CO2 en Norvège a été achevé et est opérationnel.
  • L’installation peut stocker 37,5 millions de tonnes de CO2 sur une période de 25 ans.
  • Les premières expéditions sont attendues en 2025, Heidelberg Materials fournissant la première cargaison.

Shell, Equinor et TotalEnergies ont achevé avec succès leur projet de stockage de dioxyde de carbone (CO2) sur la côte ouest de la Norvège. L’installation est désormais opérationnelle et prête à recevoir des livraisons de CO2, les premières étant prévues pour 2025.

Cette réalisation marque une étape importante pour la technologie de captage et de stockage du carbone (CSC), une méthode cruciale pour atténuer les émissions de CO2. Bien que le CSC soit reconnu depuis longtemps comme une solution viable pour atténuer le changement climatique, les projets commerciaux restent relativement rares. Le projet norvégien Longship, lancé en 2020, inclut le site Northern Lights comme pierre angulaire.

Détails du projet

L’installation comprend douze réservoirs métalliques terrestres conçus pour stocker temporairement une cargaison de 7 500 mètres cubes de CO2 liquéfié transportée par des navires spécialisés. Ce CO2 est ensuite acheminé par un pipeline de 110 kilomètres pour être stocké de manière permanente dans une formation rocheuse souterraine à environ 2 600 mètres sous le niveau de la mer.

La phase initiale de Northern Lights a la capacité d’injecter 37,5 millions de tonnes métriques de CO2 sur une période de 25 ans, ce qui équivaut à 1,5 million de tonnes par an. Le projet prévoit également une deuxième phase qui permettrait d’augmenter le stockage de 3,5 millions de tonnes supplémentaires par an.

Développements futurs

Heidelberg Materials, par l’intermédiaire de sa cimenterie de Brevik, dans le sud de la Norvège, fournira la première livraison de CO2. L’entreprise prévoit de finaliser l’installation de capture d’ici la fin de l’année, puis de procéder à des essais avant de commencer les expéditions.

D’autres accords ont été conclus avec Yara, un fabricant d’engrais, et Orsted, une entreprise énergétique danoise, pour le transport et le stockage du CO2 à partir de 2025 et 2026 respectivement. Entre-temps, un projet de captage dans une usine de traitement des déchets d’Oslo est actuellement en suspens pour des raisons budgétaires.

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