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Principaux renseignements
- Umicore licencie 260 personnes dans l’ensemble de ses activités en raison de l’évolution de l’industrie automobile.
- La succursale belge verra environ 100 emplois affectés, principalement dans les fonctions de R&D et d’entreprise.
- Des pertes d’emploi sont également prévues à Jiangmen, en Chine, à Hørsholm, au Danemark, et l’usine canadienne de matériaux pour batteries est suspendue.
Umicore, une entreprise mondiale de technologie des matériaux spécialisée dans la production et le recyclage de matériaux pour diverses applications, a annoncé des licenciements touchant 260 employés dans l’ensemble de ses activités. Cette décision intervient alors que l’entreprise est confrontée aux défis posés par le passage de l’industrie automobile à l’énergie électrique.
Une centaine d’emplois seront touchés dans la branche belge, principalement dans le domaine de la recherche et du développement (R&D) à Olen, dans la province d’Anvers. Une partie des fonctions de l’entreprise à Bruxelles sera également touchée. L’entreprise a entamé la phase d’information et de consultation prévue par la procédure Renault.
Impacts mondiaux
Au niveau mondial, des pertes d’emplois sont prévues à Jiangmen, en Chine, et à Hørsholm, au Danemark, en raison de la délocalisation à Hanau, en Allemagne, des activités de R&D pour les applications diesel lourdes. En outre, Umicore a annoncé la suspension de la construction de son usine canadienne de matériaux pour batteries.
Ces actions de réduction des coûts, déployées en parallèle avec un programme d’efficacité démarré en 2023, devraient permettre de réaliser environ 40 millions d’euros d’économies annuelles d’ici 2025. Avec un effectif global d’environ 12 000 personnes, dont 3 500 en Belgique, l’administrateur délégué d’Umicore, Bart Sap, a reconnu la nécessité de prendre des « décisions difficiles » alors que l’entreprise s’adapte à l’évolution des tendances de l’industrie.
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