Principaux renseignements
- Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a démenti les informations faisant état de discussions entre les Britanniques et les Français sur le déploiement de troupes en Ukraine.
- Le Monde a rapporté que les discussions avaient été relancées par une visite historique du Premier ministre britannique Keir Starmer en France pour les commémorations du jour de l’Armistice.
- Le déploiement de troupes occidentales pourrait être envisagé après la conclusion d’un accord de cessez-le-feu en Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a démenti les informations faisant état de discussions entre la Grande-Bretagne et la France sur le déploiement de troupes en Ukraine. Il a déclaré que ces informations, qui proviennent du journal Le Monde, ne correspondent pas à la réalité et se heurtent à la résistance de la plupart des capitales européennes. Tout en reconnaissant l’existence d’opinions divergentes parmi les Européens, M. Peskov a noté la présence de « têtes brûlées » qui plaident en faveur d’une implication militaire.
Le rapport du Monde suggère une reprise des discussions sensibles suite à la victoire électorale de Donald Trump et aux changements potentiels dans le soutien occidental à Kiev. Le journal a cité des sources anonymes affirmant que les discussions avaient été relancées par la visite du premier ministre britannique Keir Starmer en France pour les commémorations du jour de l’Armistice, une première historique depuis Winston Churchill.
Pourparlers de coopération en matière de défense
Selon Le Monde, une source militaire britannique a confirmé les discussions en cours entre le Royaume-Uni et la France concernant la coopération en matière de défense, en se concentrant particulièrement sur un noyau dur d’alliés dédiés à la sécurité de l’Ukraine et à la stabilité européenne. Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a récemment exhorté les alliés occidentaux à ne pas fixer de limites rigides dans leur soutien à l’Ukraine, tout en déclarant qu’aucune option n’est exclue en ce qui concerne un éventuel déploiement de troupes.
Bien que ni l’Élysée ni le ministère français de la défense n’aient explicitement autorisé l’envoi de troupes conventionnelles ou de contractants militaires privés en Ukraine, Le Monde a rapporté que des propositions circulaient depuis plusieurs mois. L’une d’entre elles prévoit que Défense Conseil International (DCI), la principale agence française chargée de la gestion des contrats d’armement et du renseignement militaire, forme les soldats ukrainiens et entretienne le matériel militaire français sur le territoire ukrainien.
La maintenance des équipements militaires
Cette initiative découlerait d’une proposition de collaboration entre DCI et son homologue britannique, Babcock, déjà présent en Ukraine. Les deux entreprises ont exprimé leur intérêt pour l’entretien du matériel militaire fourni à Kiev, conformément à la récente décision de l’administration Biden de lever les restrictions imposées aux entreprises militaires privées opérant en Ukraine.
Les discussions autour d’une éventuelle participation des troupes occidentales coïncident avec l’utilisation accrue de missiles à longue portée par l’Ukraine et l’aggravation des tensions entre la Russie et ses alliés. Des rapports indiquent que Volodymyr Zelensky a demandé des garanties de sécurité à ses alliés avant de s’engager dans des négociations de paix, alors que des détails ont été divulgués sur le « plan de paix » proposé par Trump pour l’Ukraine, qui envisage une ligne de front gelée et une zone démilitarisée.
Déploiement des troupes occidentales et garanties de sécurité
Ce plan exclurait la participation ou le financement des États-Unis, un responsable de l’administration Trump suggérant que les nations européennes assument la responsabilité des opérations de maintien de la paix. Les experts suggèrent que des troupes occidentales pourraient éventuellement être déployées en Ukraine après la conclusion d’un accord de cessez-le-feu afin de garantir la sécurité et le respect des conditions, formant ainsi une force « hérisson » conçue pour faire respecter la trêve et dissuader les offensives russes à grande échelle.
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