90 % de pétrole en moins et 70 % de gaz naturel en moins : comment l’UE s’est débarrassée des combustibles fossiles russes

L’Union européenne a considérablement réduit sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de la Commission européenne publié mardi.

Pourquoi est-ce important ?

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février dernier, l'UE a pris des mesures importantes pour cesser d'importer des combustibles fossiles russes. Elle a ainsi mis en place un embargo sur le pétrole brut et le pétrole transformé. Pour ce qui est du gaz naturel, hormis un plafonnement des prix, aucune restriction concrète n'a été introduite, mais la fermeture et le sabotage du gazoduc Nord Stream et l'arrêt des livraisons par le gazoduc Yamal ont néanmoins eu un impact majeur sur la capacité de la Russie à fournir du gaz aux pays de l'UE.

En résumé : l'Union européenne a réussi à se déconnecter du marché russe de l'énergie. C'est ce qui ressort du rapport publié mardi par la Commission européenne.

  • L'UE n'importe plus que 40 à 45 milliards de mètres cubes de gaz naturel de Russie, contre 155 milliards de mètres cubes en 2021. Nord Stream et Yamal semblent fermés définitivement, mais des quantités non négligeables de gaz naturel russe continuent d'être acheminées vers l'UE via des gazoducs en Ukraine et
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