Tomber de Charybde en Scylla : c’est ce que risque de faire l’UE si elle rejette les énergies fossiles russes, mais ne dynamise pas ses propres filières dans les technologies nécessaires au stockage des énergies renouvelables.
D’une dépendance énergétique à une autre : l’Europe craint de rompre avec Moscou pour tomber entre les griffes de Pékin
Pourquoi est-ce important ?
L'Union européenne met les bouchées doubles pour parvenir à faire sa transition énergétique dans les délais qu'elle s'est elle-même fixés. Mais si la crise diplomatique avec la Russie a fait redoubler la cadence, l'UE n'est pas sortie d'affaire : se passer d'énergies fossiles c'est bien, mais il faut la remplacer par autre chose, et l'expertise technique et les ressources ne suivent pas forcément.Dans l'actualité : les dirigeants de l'UE se réuniront à Grenade, en Espagne, le 5 octobre octobre prochain. À l'ordre du jour : comment ne pas tomber de Charybde en Scylla ? Si l'UE a su se sevrer plus aisément que prévu du pétrole russe (mais pas encore suffisamment du GNL), elle reste encore très dépendante pour développer sa propre filière renouvelable.
Le problème du stockage
- L'Union européenne pourrait devenir aussi dépendante de la Chine pour les batteries lit
Cet article est uniquement disponible pour nos abonnés Premium
Abonnez-vous à Business AM !
Business AM est le média belge qui vulgarise l’économie. Rejoignez notre communauté de plusieurs millions de lecteurs chaque mois.
Déjà abonné? Connectez-vous et recevez l’accès à tous nos articles Premium.