La réinitialisation de l’Europe par le Royaume-Uni fait l’objet d’un examen minutieux : la sincérité de Starmer remise en question


Principaux renseignements

  • L’optimisme initial s’est estompé suite au rejet par Starmer d’initiatives européennes telles que le programme de mobilité des jeunes et le programme Erasmus.
  • L’adhésion de Starmer à certaines lignes rouges limite le potentiel d’une relation étroite avec l’Europe, malgré les promesses concernant les accords vétérinaires et la reconnaissance des qualifications professionnelles.
  • L’approche de négociation du Premier ministre, qui s’appuie sur un engagement direct avec les capitales nationales plutôt que sur les canaux officiels de l’UE, suscite des inquiétudes à Bruxelles.

Les fonctionnaires et diplomates de l’UE évaluent l’approche du nouveau Premier ministre à l’égard de l’Europe, mettant en doute la sincérité de sa rhétorique de réinitialisation. L’optimisme initial s’est estompé suite au rejet par Starmer d’initiatives européennes telles que le programme de mobilité des jeunes et le programme Erasmus. Ceci est rapporté par Politico.

Malgré des paroles chaleureuses, les actes suggèrent un manque d’engagement à réintégrer ces programmes. Le mépris du gouvernement pour le programme Erasmus a particulièrement suscité des critiques à Bruxelles. Les fonctionnaires se disent surpris de la réponse négative des hauts responsables travaillistes, ce qui laisse supposer une certaine confusion à propos de la proposition.

Les restrictions politiques du gouvernement

L’adhésion de Starmer à certaines lignes rouges, telles que l’absence de marché unique ou de libre circulation, limite le potentiel d’une relation étroite avec l’Europe. Malgré d’autres promesses telles que des accords vétérinaires et la reconnaissance des qualifications professionnelles, des doutes subsistent quant à la volonté réelle du gouvernement de réinitialiser les relations.

Inquiétudes sur l’approche de la négociation

Le fait que le Premier ministre s’appuie sur un engagement direct avec les capitales nationales plutôt que sur les canaux officiels de l’UE suscite des inquiétudes à Bruxelles. L’absence de réunion avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est attribuée au fait qu’elle se concentre sur la formation de sa nouvelle Commission.

Les analystes suggèrent que Bruxelles devrait attendre la mise en place d’une nouvelle Commission avant d’évaluer la position de négociation du Royaume-Uni. L’absence d’un partenaire de négociation complique encore davantage toute réinitialisation potentielle.

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