Principaux renseignements
- Le ministre turc de l’Énergie exhorte la Russie et l’Ukraine à protéger l’infrastructure énergétique pendant le conflit.
- Les attaques contre des pétroliers transportant du pétrole russe mettent en évidence la vulnérabilité des infrastructures énergétiques dans la région de la mer Noire.
- Bien qu’elle dépende fortement du gaz russe, la Turquie cherche à diversifier ses sources d’énergie.
Le ministre turc de l’Énergie, Alparslan Bayraktar, a exhorté la Russie et l’Ukraine à s’abstenir de cibler les infrastructures énergétiques pendant le conflit en cours. Il a insisté sur l’impact mondial de telles perturbations, soulignant que les installations énergétiques des deux pays ont déjà été touchées.
Mer Noire
Les récentes attaques de drones contre des pétroliers dans la mer Noire, revendiquées par l’Ukraine, ont exacerbé les tensions autour des infrastructures énergétiques. Alors que l’Ukraine a reconnu être responsable de l’attaque contre des navires transportant du pétrole russe, la Russie a accusé l’Ukraine d’avoir mené une autre attaque contre un pétrolier en route vers la Géorgie, ce que l’Ukraine a nié.
Bayraktar a reconnu que les installations énergétiques ont été des cibles récurrentes pendant le conflit, les deux parties ayant mené des attaques.
Dépendance vis-à-vis du gaz russe
La Turquie aspire à garantir la continuité de ses approvisionnements énergétiques via la mer Noire et ses détroits, ainsi que par gazoduc. Le pays est fortement dépendant des importations de gaz russe, la Russie ayant fourni jusqu’à 60 pour cent des besoins turcs en gaz naturel par le passé.
La Turquie a fait preuve de transparence envers ses alliés, notamment les États-Unis, quant à ses besoins énergétiques et ses contrats à long terme. Alors que les États-Unis ont fait pression sur la Turquie pour qu’elle réduise sa dépendance au pétrole et au gaz russes, Bayraktar a souligné que la Turquie avait besoin de gaz provenant de différentes sources, notamment la Russie, l’Iran, l’Azerbaïdjan et d’autres pays.
Prolongation du contrat à court terme
Des négociations sont en cours entre la Turquie et la Russie afin de prolonger le contrat gazier actuel, qui expire à la fin de cette année, Gazprom poursuivant ses livraisons l’année prochaine.
Pour l’instant, la Turquie se concentre sur des prolongations de contrat à court terme et donne la priorité à des livraisons de gaz bon marché, compétitives et sûres pour son marché. (uv)
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