Principaux renseignements
- Donald Trump prévoit de rencontrer Vladimir Poutine alors que la guerre en Ukraine continue de susciter des inquiétudes.
- La Russie continue d’exiger d’importantes concessions de la part de l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix, notamment la reconnaissance des territoires annexés et la démilitarisation.
- Les interactions passées de Trump avec Poutine ont suscité des inquiétudes quant à son impartialité et à un éventuel parti pris en faveur de la Russie au cours des négociations.
La guerre en Ukraine se poursuit sans relâche, avec des combats acharnés dans l’est et des attaques aériennes incessantes dans tout le pays. C’est dans ce contexte qu’est apparue la nouvelle d’une rencontre prévue entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
L’objectif déclaré de Donald Trump est de mettre fin au conflit, mais les précédentes tentatives de pourparlers de paix ont échoué.
Moscou impose des conditions strictes pour un accord de paix
Moscou a présenté à Kiev des exigences maximalistes en vue d’un règlement, notamment la reconnaissance de la souveraineté russe sur les territoires ukrainiens annexés, la démilitarisation, la neutralité et de nouvelles élections. Ces conditions équivalent effectivement à une capitulation du point de vue ukrainien.
Si le Kremlin semble ouvert au dialogue, rien n’indique que la Russie soit disposée à céder sur ses principales exigences. Poutine a récemment réaffirmé que les objectifs de Moscou étaient restés inchangés depuis le mois de juin.
Il est possible que Poutine cherche à s’entretenir avec Trump afin d’éviter les menaces de sanctions et de le persuader de la position de la Russie.
Inquiétudes sur les interactions passées de Trump avec Poutine
Les interactions passées de Trump avec Poutine suscitent des inquiétudes. Son alignement antérieur sur la Russie, sa réticence à condamner pleinement les actions de Poutine et sa volonté de se ranger du côté du Kremlin plutôt que de celui des agences de renseignement américaines sont autant d’éléments qui suggèrent un risque de partialité dans les négociations.
Le désir de l’Ukraine d’être incluse dans les négociations sur le cessez-le-feu découle de ces préoccupations, car elle craint que Trump ne cède à la pression de Poutine.
Bien que Zelensky ait exprimé l’ouverture de l’Ukraine à des réunions, le fossé entre les deux parties reste immense. Même dans le cadre d’une réunion trilatérale, la position inébranlable de la Russie sur ses exigences ne permet pas d’envisager des progrès tangibles. (fc)
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