Principaux renseignements
- Donald Trump s’efforce de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
- Un accord proposé inclurait la libération des otages détenus par le Hamas.
- Les efforts d’aide humanitaire à Gaza ont été confrontés à des défis importants.
Le président américain Donald Trump rencontrera lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ils cherchent à faciliter un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, incluant la libération d’otages détenus à Gaza. Des négociations indirectes entre les parties ont commencé dimanche soir à Doha, avec pour objectif un arrêt des combats et un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens.
Trump se montre optimiste quant à une avancée. Il a qualifié un accord cette semaine de « très probable », soulignant les progrès réalisés pour la libération de certains otages et appelant à une libération rapide des autres. Avant son départ pour Washington, Netanyahu a déclaré que sa rencontre avec Trump pourrait donner un élan significatif au processus de négociation.
Une proposition incluant un cessez-le-feu et un échange d’otages
Trump pousse pour une trêve à Gaza, où près de deux ans de conflit ont provoqué une grave crise humanitaire. Selon des sources palestiniennes, la proposition prévoit un cessez-le-feu de 60 jours. Pendant cette période, le Hamas libérerait dix otages vivants ainsi que plusieurs corps. En échange, des prisonniers palestiniens détenus par Israël seraient relâchés.
Cependant, le Hamas pose également des conditions : des garanties sur le retrait israélien, l’arrêt des combats pendant les négociations et la reprise du système de distribution d’aide coordonné par l’ONU.
Le président israélien Isaac Herzog souligne l’importance de la mission de Netanyahu à Washington : « Conclure un accord pour ramener tous nos otages. » Sur les 251 otages capturés par des militants palestiniens en 2023, 49 sont encore détenus à Gaza. Israël affirme que 27 d’entre eux sont morts.
Crise humanitaire à Gaza
Depuis l’attaque du Hamas en octobre 2023, une offensive israélienne massive frappe Gaza. Des médiateurs ont déjà obtenu deux trêves temporaires, permettant la libération de quelques otages contre des prisonniers palestiniens. Les tentatives pour une nouvelle trêve ont échoué, principalement en raison du refus israélien d’un cessez-le-feu permanent.
Dimanche, des frappes aériennes israéliennes ont tué 26 personnes, selon l’agence de protection civile de Gaza. Les habitants appellent à mettre fin aux violences. L’armée israélienne n’a pas commenté ces attaques.
Une aide humanitaire sous tension
Plus de deux millions de personnes à Gaza souffrent de la guerre. Depuis fin mai, la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, supervise la distribution de nourriture après un assouplissement partiel du blocus israélien.
L’aide est distribuée dans le chaos. Des morts ont été signalés parmi les civils aux points de distribution, imputés aux forces israéliennes. Des organisations humanitaires majeures et des agences de l’ONU refusent de collaborer avec la GHF, craignant qu’elle ne serve des objectifs militaires israéliens.
Selon le bureau des droits de l’homme de l’ONU, plus de 500 personnes sont mortes en tentant d’obtenir de la nourriture via la GHF. Le ministère de la Santé de Gaza estime ce nombre à 751.
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