Principaux renseignements
- Le décret du président Donald Trump donne la priorité au retour d’astronautes sur la lune d’ici 2028 dans le cadre du programme Artemis de la NASA.
- Ce calendrier accéléré vise à consolider le leadership américain en matière d’exploration spatiale et à ouvrir la voie à de futures missions vers Mars.
- Cette décision s’inscrit dans une démarche stratégique visant à devancer la Chine, qui prévoit également d’envoyer une mission avec équipage sur la Lune d’ici à 2030.
Le dernier décret du président Donald Trump sur la politique spatiale signifie un changement de direction pour le programme spatial américain. Plutôt que de se concentrer sur une mission vers Mars, le décret donne la priorité au retour des astronautes sur la lune d’ici 2028 dans le cadre du programme Artemis de la NASA. Ce calendrier accéléré vise à consolider le leadership américain en matière d’exploration spatiale et à ouvrir la voie à de futures missions vers Mars.
Objectifs ambitieux
Le décret définit des objectifs ambitieux, notamment l’établissement d’un avant-poste lunaire permanent d’ici 2030 et le déploiement de réacteurs nucléaires à la fois sur la lune et en orbite. Alors que la mission Artemis 3 est actuellement prévue pour faire atterrir des astronautes sur la surface de la lune à la mi-2027, des retards sont prévus en raison du développement en cours de l’atterrisseur lunaire par SpaceX.
Le décret de Trump intensifie la pression sur la NASA et les entreprises spatiales privées pour atteindre ces objectifs ambitieux. La décision de donner la priorité à une mission lunaire reflète une démarche stratégique visant à devancer la Chine, qui prévoit également d’envoyer une mission avec équipage sur la Lune d’ici 2030.
Réorientation des priorités
Bien que les États-Unis aspirent depuis longtemps à être la première nation à faire atterrir des humains sur Mars, cet objectif semble aujourd’hui plus éloigné. Des facteurs tels qu’un désaccord public entre Trump et Elon Musk, un fervent défenseur de l’exploration martienne, et d’autres problèmes mondiaux urgents peuvent avoir contribué au changement de priorités. (fc)
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