Principaux renseignements
- Les coûts du transport maritime en mer Noire ont augmenté après que des drones ukrainiens ont attaqué deux pétroliers qui faisaient route vers un port russe.
- Les primes d’assurance ont augmenté en raison de la crainte croissante de nouvelles attaques contre des navires civils.
- Ces attaques illustrent la stratégie de l’Ukraine visant à perturber les revenus pétroliers de la Russie en ciblant les routes maritimes.
Les coûts du transport maritime en mer Noire ont augmenté lundi après que des drones de la marine ukrainienne ont attaqué deux pétroliers qui faisaient route vers un port russe, rapporte Reuters. L’incident a alimenté les craintes de nouvelles attaques, ce qui, selon des initiés, a entraîné une augmentation des primes d’assurance contre les risques de guerre.
La mer Noire est une voie commerciale cruciale pour le transport du grain, du pétrole et des produits pétroliers. Elle est partagée entre la Bulgarie, la Géorgie, la Roumanie, la Turquie, la Russie et l’Ukraine.
Taux d’assurance
Les tarifs d’assurance pour les voyages maritimes de sept jours, fixés par les assureurs en fonction de la valeur du navire, ont augmenté à 0,5 pour cent pour les escales dans les ports ukrainiens, contre 0,4 pour cent la semaine précédente. L’assurance contre les risques de guerre pour les ports russes de la mer Noire, qui est généralement plus élevée, a été cotée entre 0,65 pour cent et 0,8 pour cent, contre environ 0,6 pour cent la semaine dernière.
Réduction des revenus pétroliers
Les autorités ukrainiennes ont confirmé l’attaque contre les deux pétroliers, tous deux soumis à des sanctions occidentales, et ont déclaré que les pétroliers étaient vides et se dirigeaient vers Novorossiysk, un important terminal pétrolier russe.
Ces attaques reflètent la campagne menée par l’Ukraine pour réduire les revenus pétroliers de la Russie en perturbant les routes maritimes.
Depuis décembre 2024, au moins sept explosions ont eu lieu sur des pétroliers faisant escale dans des ports russes, notamment en Méditerranée. L’Ukraine est soupçonnée d’être impliquée dans ces attaques. L’un des pétroliers touchés, le Mersin, était déjà amarré dans un port russe. Des sources spécialisées dans la sécurité maritime soupçonnent l’utilisation de mines terrestres, comme lors d’incidents précédents cette année. (fc)
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