À Ranst, deux partis locaux ont décidé de s’associer avec le Vlaams Belang, marquant la première fois que ce parti participe à un gouvernement local. Selon le président du parti, Tom Van Grieken, d’autres communes pourraient suivre, mais il reste discret à ce sujet.
Principaux renseignements
- Selon Tom Van Grieken, il y aurait d’autres possibilités pour le Vlaams Belang de participer au pouvoir en plus de Ranst, mais il refuse de donner des détails.
- Bien que plusieurs endroits soient envisageables, Middelkerke semble être la seule véritable opportunité.
- Le Vlaams Belang a un droit d’initiative à Denderleeuw, mais risque de le perdre la semaine prochaine : la N-VA refuse de collaborer.
Dans l’actualité : Tom Van Grieken a réitéré dans De Afspraak que le Vlaams Belang pourrait encore gouverner dans d’autres communes.
- À Ranst, les listes locales PIT et Vrij Ranst ont formé une coalition avec le Vlaams Belang. Van Grieken a alors affirmé que des membres du VB négociaient « en toute discrétion » dans d’autres localités et a exprimé l’espoir que le parti puisse intégrer d’autres gouvernements communaux.
- Lors de son passage dans De Afspraak, Van Grieken a à nouveau prôné la discrétion. « Ce n’est pas parce qu’une négociation n’aboutit pas cette fois-ci que cela ne permet pas de construire la confiance pour la prochaine fois ». Le Vlaams Belang serait encore en négociations dans « une poignée de communes ».
- Van Grieken n’a pas donné de détails sur les lieux ni sur l’avancée des discussions, déclarant seulement qu’« il y a de nombreuses forces en jeu » et que son parti ne peut que faire de son mieux « de manière discrète et conservatrice ».
Middelkerke est la meilleure chance pour le Vlaams Belang
À suivre : Quelles communes devons-nous surveiller ?
- La probabilité que le Vlaams Belang parvienne à gouverner à Izegem est très faible. Kurt Grymonprez, de la liste locale Stip+, n’a pas exclu une collaboration. Stip+ a obtenu 10 sièges, et le Vlaams Belang 5, ce qui constituerait une majorité. Cependant, Grymonprez a déjà conclu un accord avec la coalition Vooruit-Groen et espère également obtenir la coopération du CD&V, ce qui garantirait une majorité. Avec cet accord de gauche, une coalition avec le Vlaams Belang semble impossible.
- À Zemst, Bart Coopman, le leader de la liste Iedereen Zemst, reste discret sur une éventuelle coalition. Le Vlaams Belang pourrait offrir une majorité à Iedereen Zemst, mais a déclaré à De Morgen « n’avoir rien vu ni entendu ces derniers jours ».
- À Stekene, seulement trois partis ont remporté des sièges : Gemeentebelangen avec 12, 9190.nu avec 9, et le Vlaams Belang avec 4. Si Gemeentebelangen n’arrive pas à un accord avec 9190.nu, une coalition avec le Vlaams Belang pourrait être envisagée. Stany De Rechter, leader de Gemeentebelangen, n’a pas voulu en dire plus dans De Morgen : « Les discussions sont en cours », bien que celles-ci se dérouleraient sans le Vlaams Belang.
- À Stabroek, la situation est similaire. Sterk2940, avec ses 9 sièges, a le droit d’initiative et doit choisir entre la N-VA (8 sièges) ou le Vlaams Belang (7 sièges) pour former une majorité. Sterk2940 est actuellement en pourparlers avec la N-VA, et les deux espèrent parvenir à un accord avant la date limite à la fin de cette semaine. Si cela échoue, les discussions pourraient se poursuivre, mais la N-VA obtiendrait alors le droit d’initiative, tout en affirmant déjà qu’elle ne souhaite pas collaborer avec le Vlaams Belang.
- Enfin, à Middelkerke, la tension est palpable. Jean-Marie Dedecker (Lijst Dedecker) n’a qu’un siège de moins que la majorité absolue et doit donc trouver un partenaire. Le deuxième plus grand parti, Respect, n’est pas une option pour lui, car il s’agit d’une alliance entre l’Open Vld, le CD&V et Groen, une combinaison trop disparate à son goût. Il reste donc la N-VA et le Vlaams Belang, qui ont chacun obtenu un siège. Mais Dedecker est en conflit avec le leader de la N-VA, Marc Descheemaecker, rendant cette coopération peu probable. Middelkerke semble être l’endroit le plus logique où le Vlaams Belang pourrait encore participer au gouvernement. Dedecker a déjà fait savoir qu’il ne voulait pas prolonger inutilement les discussions. Il ressent également la pression de conserver son droit d’initiative.
Le droit d’initiative n’offre aucune garantie
À suivre : Malgré le droit d’initiative, le Vlaams Belang doit abandonner son rêve à Denderleeuw.
- Après les élections, le Vlaams Belang a obtenu le droit d’initiative dans deux communes en tant que plus grand parti : Ninove et Denderleeuw. À Ninove, Guy D’haeseleer, sous la bannière de Forza Ninove, a même obtenu la majorité absolue. Il espérait encore une coalition avec la N-VA, mais cette dernière a décliné l’invitation. Forza Ninove gouvernera donc seul, sans partenaires.
- À Denderleeuw, le VB devait obligatoirement trouver un partenaire, et c’est vers la N-VA qu’il s’est tourné. Bien que le leader de la N-VA, Johan Duyck, ait discuté avec le Vlaams Belang, il a trouvé les différences trop importantes pour collaborer. « Certains points de leur programme impliquaient que nous devrions faire opposition à des niveaux supérieurs où la N-VA est au gouvernement », a-t-il déclaré à la VRT.
- Duyck souhaite former une coalition reflétant le gouvernement flamand, avec le CD&V et Vooruit. Pour cela, il n’a qu’à attendre : sans accord, le Vlaams Belang perdra son droit d’initiative. Vooruit, qui s’est présenté sous le nom de ‘Vooruit Iedereen’, prendra alors le relais et pourra former une coalition sans le Vlaams Belang.