Ces derniers temps, la Russie s’impose de plus en plus dans l’espace aérien de l’OTAN avec des intrusions de drones militaires et d’avions de chasse ou d’espionnage. Pour l’instant, la réponse de l’OTAN a été limitée, ce qui a suscité des critiques ici et là. « L’OTAN est une alliance défensive. Nous ne sommes pas en guerre. Mais il y a certaines règles », prévient le ministre de la défense Theo Francken (N-VA).
Principaux renseignements
- Pour l’instant, la réponse de l’OTAN aux nombreuses intrusions russes se limite à suivre les procédures et à accroître la vigilance sur le flanc oriental.
- La Belgique est prête à apporter un soutien supplémentaire à cet égard.
- Selon le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA), si la Russie continue à proférer des menaces dans l’espace aérien de l’OTAN, des avions risquent d’être retirés du ciel.
La tension monte dans la région de la mer Baltique. Vendredi, des Eurofighters allemands ont intercepté un avion espion russe IL-20M près de l’espace aérien de l’OTAN. Auparavant, d’autres formes d’agression russe avaient eu lieu à la frontière orientale de l’OTAN. Pour l’instant, la réponse de l’alliance militaire se limite à un renforcement de l’état de préparation.
Selon le ministre de la défense, Theo Francken, elle pourrait ne pas s’arrêter là à l’avenir. « Nous constatons clairement une recrudescence de l’agression du côté russe. À l’unanimité, tous les pays de l’OTAN disent que cela doit absolument cesser. Nous allons encore renforcer notre défense à la frontière orientale », a déclaré Francken à Terzake.
Les procédures fonctionnent
Nos avions de combat sont allés voler à côté de l’avion russe, qui a ensuite immédiatement quitté l’espace aérien de l’OTAN. Il n’y avait pas de menace directe, mais ce sont les règles et elles continueront d’être appliquées. La Russie nous met à l’épreuve et elle obtiendra une réponse claire à chaque fois », a-t-il poursuivi. Francken indique que la Belgique a proposé de fournir une capacité supplémentaire.
Francken défend l’approche de l’OTAN. « L’OTAN est une alliance défensive. Nous ne sommes pas en guerre. Il y a cependant certaines règles à respecter. Si les Russes continuent de pousser et de faire certaines choses qui sont contraires à ces règles, nous abattrons des avions », conclut Francken.
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