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Tesla et Ford bénéficient de la fabrication nationale dans le cadre des tarifs douaniers de Trump

Tesla et Ford bénéficient de la fabrication nationale dans le cadre des tarifs douaniers de Trump
STR/NurPhoto via GettyImages

Principaux renseignements

  • La plupart des constructeurs automobiles mondiaux seront confrontés à des coûts accrus et à des hausses de prix potentielles en raison des droits de douane imposés par le président Trump sur les automobiles.
  • Tesla se distingue comme un bénéficiaire potentiel en raison de ses installations de production basées aux États-Unis, ce qui le rend moins vulnérable aux droits de douane.
  • Les constructeurs automobiles américains tels que General Motors sont également confrontés à des défis liés aux modèles importés du Mexique et du Canada.

L’industrie automobile se prépare à subir les conséquences importantes des droits de douane imposés par le président américain Trump sur les véhicules. Ces prélèvements devraient affecter un grand nombre de constructeurs automobiles dans le monde, entraînant une hausse des coûts et d’éventuelles augmentations de prix pour les consommateurs.

Si la plupart des constructeurs sont confrontés à des difficultés, Tesla se distingue comme un bénéficiaire potentiel en raison de ses installations de production basées aux États-Unis. Ford pourrait également subir un impact moins sévère que ses concurrents, étant donné son pourcentage élevé de véhicules produits dans le pays.

Impact sur les constructeurs automobiles mondiaux

Les nouveaux droits de douane de 25 pour cent s’appliqueront aux véhicules de tourisme et aux camionnettes importés, ainsi qu’aux composants essentiels tels que les moteurs et les transmissions. Cette mesure favorise les constructeurs automobiles qui s’approvisionnent en pièces principalement aux États-Unis.

Trump a notamment accordé une exemption pour les véhicules et les pièces importés dans le cadre de l’accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique. Toutefois, cette exemption ne s’applique qu’à la partie non américaine de ces importations.

Désorganisation de la chaîne d’approvisionnement

Cette politique tarifaire perturbe la chaîne d’approvisionnement intégrée du continent établie dans le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Ses détracteurs, dont le Premier ministre canadien Mark Carney, considèrent ces droits de douane comme une attaque directe contre le libre-échange.

Les marques étrangères qui dépendent fortement des véhicules importés subissent les pressions les plus fortes. Hyundai et Kia, malgré leur présence manufacturière aux États-Unis, pourraient subir des coûts tarifaires substantiels en raison de leur volume élevé d’importations de véhicules. Toyota, bien qu’ayant plusieurs usines d’assemblage aux États-Unis, importe également une part considérable de ses véhicules vendus dans le pays.

Impact sur les constructeurs automobiles américains

Même les constructeurs automobiles américains comme General Motors ne sont pas à l’abri. GM importe plusieurs modèles du Mexique et du Canada, notamment des SUV et des voitures compactes très populaires. Stellantis, qui produit les véhicules Jeep et Chrysler, est confronté à des problèmes similaires avec des modèles importés du Mexique, du Canada et d’Italie.

Bien que Ford dépende davantage de la production américaine que ses rivaux de Detroit, il fabrique encore certains véhicules au Mexique, ce qui pourrait les soumettre aux nouveaux droits de douane.

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