L’essentiel : Depuis juillet 2021, 18 accidents mortels liés aux systèmes d’aide à la conduite ont été signalés, selon l’agence de presse Reuters. Presque tous les accidents impliquent des voitures Tesla. Comparé à des voitures classiques, ce sont beaucoup plus d’accidents par kilomètre roulé.

Le contexte : La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) du gouvernement américain a commencé à publier des données sur les accidents liés à ces systèmes d’aide à la conduite au début de cette année.

• En juin de l’année dernière, la NHTSA a publié un décret exigeant des constructeurs automobiles et des entreprises technologiques qu’ils signalent immédiatement tous les accidents liés à l’ADAS impliquant des véhicules testés sur la voie publique.
• Par ailleurs, l’organisation gouvernementale a ouvert 38 enquêtes spéciales sur des accidents impliquant des véhicules Tesla dans lesquels des fonctions d’autoconduite présumées, telles que le mode « Autopilot », étaient activées. Les recherches, en cours depuis 2016, ont révélé 19 accidents mortels.

Un faux « Autopilot » ?

Le détail : l’Autopilot permet aux véhicules de freiner, de se diriger et d’accélérer automatiquement sur une même voie, mais ils ne sont pas encore capables de conduire par eux-mêmes.

• Pendant ce temps, des enquêteurs employés par le ministère américain de la Justice cherchent à savoir si Tesla a pu tromper les clients, les investisseurs et les régulateurs sur les capacités de l’Autopilot.
• Ils chercheraient à savoir si Tesla a fait de la publicité mensongère des fonctions d’autopilotage. « Elon Musk, le principal dirigeant de Tesla, a clairement indiqué dans une série de déclarations il y a six ans que l’Autopilote serait probablement plus performant qu’un conducteur humain », note Reuters.

(CP)