Principaux renseignements
- Starbucks exige de ses employés qu’ils soient présents au bureau quatre jours par semaine.
- Ceux qui s’opposent à cette politique peuvent opter pour un plan de départ volontaire assorti d’une indemnité unique.
- Cette décision s’inscrit dans le cadre de la stratégie de restructuration du PDG Brian Niccol, qui vise à renforcer la collaboration et les liens.
À partir du mois d’octobre, les employés de Starbucks devront travailler quatre jours par semaine au bureau. Pour ceux qui préfèrent ne pas retourner au bureau un jour de plus, Starbucks propose un plan de départ volontaire unique. Le PDG Brian Niccol a reconnu que cette décision ne ferait peut-être pas l’unanimité, mais il a souligné que l’entreprise croyait en l’importance des relations humaines et de la collaboration.
Niccol, qui a dirigé Starbucks pendant une période de déclin des ventes aux États-Unis, a mis en œuvre des stratégies visant à simplifier le menu, à améliorer l’expérience des clients et à réduire les temps de service. Malgré ces efforts, Melius Research a conseillé aux investisseurs de vendre les actions Starbucks, en invoquant des inquiétudes quant au succès non prouvé du redressement. Les actions Starbucks ont légèrement augmenté cette année. La capitalisation boursière de l’entreprise s’élève actuellement à 108,7 milliards de dollars (93 milliards d’euros).
Restructuration sous Niccol
Cette décision fait suite aux efforts de restructuration déployés par Niccol. En octobre, peu après son arrivée, les employés ont été informés qu’ils risquaient d’être licenciés s’ils ne venaient pas au bureau trois jours par semaine. D’autres réductions ont suivi en février. Elles ont conduit à la suppression de 1 100 emplois et au gel de centaines de postes vacants.
Niccol a quitté la Californie du Sud pour s’installer à Seattle, où se trouve le siège de Starbucks. Il a également installé un petit bureau à distance à Newport Beach, en Californie, dans le cadre de son contrat de travail. Actuellement, il travaille principalement depuis le bureau de Seattle lorsqu’il n’est pas en déplacement.
Tendance du secteur
Avec cette décision, Starbucks rejoint d’autres grandes entreprises qui misent à nouveau sur la présence physique. L’année dernière, Walmart a demandé à des centaines d’employés de bureau de déménager à son siège de Bentonville, dans l’Arkansas. Des règles plus strictes sont également en vigueur chez Google. Plusieurs équipes y ont introduit une obligation de présence de trois jours par semaine, les employés risquant de perdre leur emploi s’ils ne s’y conforment pas.