Principaux renseignements
- Le vaisseau spatial SpaceX Dragon quittera la Station spatiale internationale le 5 décembre.
- Les échantillons de retour les plus remarquables sont GISMOS et SpaceTED, qui ont recueilli respectivement de l’ADN microbien et des données sur l’exposition aux rayonnements.
- Deux spécimens imprimés à l’aide de l’imprimante 3D Metal de l’ESA seront renvoyés aux chercheurs pour être traités et analysés.
Opérations de la station spatiale
Le jeudi 5 décembre, un vaisseau spatial SpaceX Dragon quittera la Station spatiale internationale (ISS), ramenant sur Terre des échantillons et du matériel précieux pour la recherche scientifique. La NASA et ses partenaires internationaux suivront de près cette mission, qui marque la 31e mission de services de réapprovisionnement commerciaux de l’agence avec SpaceX.
Le voyage de retour
Le processus de départ commence par une couverture en direct sur NASA+ à 10h50 EST, montrant le vaisseau spatial Dragon se désamarrer du module Harmony de l’ISS à 11h05. Les contrôleurs au sol de SpaceX commanderont alors au vaisseau spatial d’allumer ses propulseurs, créant ainsi une distance de sécurité avec la station. Après être rentré dans l’atmosphère terrestre, le Dragon s’écrasera au large de la Floride. La NASA ne retransmettra pas l’atterrissage en direct, mais fournira des informations sur le blog de la station spatiale.
Recherche et expériences
Le Dragon est arrivé à l’ISS le 5 novembre après avoir été lancé du Centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée Falcon 9 un jour auparavant. Cette mission a permis d’acheminer jusqu’au laboratoire orbital près de 6 000 livres de fournitures, de recherches scientifiques et d’équipements. Parmi les cargaisons qui reviennent sur Terre figurent des milliers de livres de fournitures et d’expériences scientifiques conçues pour utiliser l’environnement unique de microgravité de la station spatiale.
Échantillons de retour notables
Parmi les échantillons de retour, il y a notamment GISMOS (Genes in Space Molecular Operations and Sequencing). Cette étude a permis le séquençage en orbite de l’ADN microbien provenant du système d’eau de la station spatiale, fournissant ainsi un premier aperçu de la population microbienne présente. SpaceTED (Space Tissue Equivalent Dosimeter) revient également après avoir recueilli des données précieuses sur l’exposition de l’équipage aux rayonnements et caractérisé l’environnement radiatif de l’espace.
Recherche complémentaire
En outre, deux spécimens imprimés à l’aide de l’imprimante 3D Metal de l’ESA (Agence spatiale européenne) seront renvoyés aux chercheurs pour être traités et analysés. Les chercheurs souhaitent comparer ces spécimens, imprimés en microgravité, avec ceux imprimés sur Terre. Cela démontre la capacité de réaliser des dépôts métalliques dans des conditions de microgravité soutenues et de fabriquer des spécimens d’essai.
L’avenir de l’exploration spatiale
Depuis plus de vingt ans, l’ISS sert de foyer permanent pour les humains, faisant progresser les connaissances scientifiques et réalisant des percées impossibles sur Terre. La station sert de banc d’essai essentiel à la NASA pour relever les défis des vols spatiaux de longue durée et favoriser les opportunités commerciales en orbite terrestre basse. Alors que les entreprises privées se concentrent de plus en plus sur les services de transport spatial habité et les destinations au sein d’une économie florissante en orbite basse, la NASA consacre davantage de ressources aux missions spatiales profondes vers la Lune dans le cadre de sa campagne Artemis, préparant ainsi les futures missions habitées vers Mars.
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