Si la Belgique veut tripler son parc éolien offshore, « il faut renforcer le réseau haute tension belge »

Les projets du gouvernement visant à tripler la capacité des éoliennes offshore démontrent une fois de plus la nécessité de renforcer le réseau haute tension belge, estime le gestionnaire du réseau Elia.

Le gouvernement souhaite tripler la capacité actuelle des éoliennes en mer pour la porter à 5,8 GW, soit une capacité suffisante pour couvrir la totalité de la consommation d’électricité de tous les ménages belges. Pour acheminer cette énergie vers l’intérieur des terres, le réseau à haute tension doit être modernisé, tant en Flandre occidentale (raccordement à haute tension Ventilus) que dans le Hainaut (raccordement à haute tension Boucle du Hainaut). Ce sont les deux « chaînons manquants » du réseau.

Cependant, Elia ne peut pas encore commencer les travaux car elle ne dispose pas encore des permis. « Les travaux eux-mêmes prendront trois ans. On ne peut pas faire plus court », explique-t-il. « Les plans du gouvernement démontrent une fois de plus la nécessité de renforcer le réseau », selon une porte-parole.

Toutefois, les retards dans la procédure d’octroi de permis risquent de compromettre le calendrier, les résidents locaux ayant beaucoup protesté. Les nouvelles éoliennes sont censées commencer à produire de l’électricité en 2027. Mais les investisseurs dans les parcs éoliens pourraient se retirer sans renforcement du réseau à cette date, estime Elia.

Plus