Principaux renseignements
- Shell a révisé ses perspectives de production de GNL à 6,8-7,2 millions de tonnes pour le quatrième trimestre 2024.
- Les bénéfices intégrés du gaz sont attendus entre 1,2 et 1,6 milliard de dollars et les bénéfices en amont entre 2,4 et 3,1 milliards de dollars.
- Des radiations d’environ 400 millions de dollars et 300 millions de dollars sont prévues pour les puits d’exploration de gaz en amont et intégrés respectivement.
Shell a révisé ses perspectives de production de gaz naturel liquéfié (GNL) au quatrième trimestre 2024, prévoyant une fourchette de 6,8 à 7,2 millions de tonnes, en baisse par rapport à l’estimation précédente de 6,9 à 7,5 millions de tonnes. Cette réduction est attribuée à la diminution des livraisons de cargaisons et à la moindre disponibilité du gaz d’alimentation. Le cours de l’action de Shell a baissé à la suite de cette annonce, reflétant l’inquiétude des investisseurs.
La société prévoit également un bénéfice gazier intégré compris entre 1,2 et 1,6 milliard de dollars (1,16 et 1,55 milliard d’euros) pour le quatrième trimestre, ainsi qu’un bénéfice en amont compris entre 2,4 et 3,1 milliards de dollars (2,33 et 3,02 milliards d’euros). En outre, Shell prévoit des amortissements d’environ 400 millions de dollars (389,19 millions d’euros) pour les puits d’exploration en amont et d’environ 300 millions de dollars (291,79 millions d’euros) pour les puits de gaz intégrés.
Réaction du secteur
Les analystes du secteur ont exprimé leur déception face à la révision des perspectives de Shell. Ils soulignent que la production de GNL est un facteur de différenciation essentiel pour la société et que toute réduction dans ce domaine suscite des inquiétudes. La mise à jour souligne également les difficultés rencontrées par les activités commerciales de Shell et les pressions potentielles sur les flux de trésorerie dues aux paiements des certificats d’émission et à la taxe sur les carburants des compagnies aériennes en Allemagne.
Pour ajouter à ces difficultés, Shell a récemment annoncé un ralentissement des nouveaux projets d’éoliennes en mer, sous la pression des investisseurs qui souhaitent donner la priorité à des activités pétrolières et gazières plus rentables. La hausse des taux d’intérêt a rendu le financement des projets d’énergie éolienne plus onéreux, ce qui décourage encore davantage les investissements. Les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et les obstacles réglementaires dans le secteur de l’éolien en mer contribuent également aux risques associés à ce domaine.
Pressions externes
Bien que les activités diversifiées de Shell englobent les produits chimiques, le pétrole et le gaz, ainsi que les énergies renouvelables, ce qui permet d’atténuer les pertes dans une division grâce aux bonnes performances dans d’autres, l’entreprise reste confrontée à d’importantes pressions externes. Il s’agit notamment de la fluctuation des prix du pétrole, des incertitudes géopolitiques mondiales, des taxes potentielles sur les bénéfices exceptionnels et de l’évolution de la demande d’énergie.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!