Pour la troisième année consécutive, Tokyo figure en première position du top 10 des villes les plus sûres au monde, indique un rapport de l’Economist Intelligent Unit. Singapour et Osaka maintiennent également leurs deuxième et troisième places respectives. Washington D.C, fait sa première apparition dans ce classement et se place en septième position. Hong Kong chute du neuvième au vingtième rang. Amsterdam et Copenhague sont les seuls représentants européens dans ce classement.
La région Asie-Pacifique domine à nouveau le top dix du rapport biennal cette année. Sydney, Séoul et Melbourne font également partie des dix premières villes. Toronto est également dans le top 10 des villes les plus sûres au monde.
Cohérence
On constate un certain nombre de résultats remarquables dans cette étude sur le plan de la sécurité, explique le chercheur Naka Kondo. « Dans l’ensemble, la richesse figure parmi les piliers les plus importants de la sécurité. Il faut en conclure que la transparence et la politique sont presque aussi importantes que le revenu pour faire de la ville un environnement sûr. »
« La recherche a également mis en évidence la relation étroite entre les différents types de sécurité: il est rare de trouver une ville avec de très bons résultats dans un pilier de sécurité et en retard dans d’autres. »
Selon le rapport, Tokyo bénéficie d’une faible criminalité, tandis que ses infrastructures offrent à la population une protection adéquate contre les catastrophes naturelles. La ville est également confrontée à un faible risque d’activité de logiciels malveillants.
Tokyo a obtenu le score le plus élevé en sécurité numérique. Mais la ville arrive en deuxième position derrière Osaka sur le plan de la sécurité sanitaire. Tokyo se place quatrième en termes de sécurité des infrastructures et quatrième pour la sécurité personnelle. Le rapport souligne que la ville est toujours en proie à la corruption et au crime organisé.
Le gouverneur de Tokyo, Yuriko Koike, a déclaré qu’en raison de la menace du changement climatique et du fait que le Japon était sujet aux tremblements de terre, Tokyo avait réalisé diverses réformes pour protéger sa population des catastrophes naturelles.
Selon le rapport, Tokyo et Osaka devraient connaître une diminution de leur population en raison de la faible migration entrante et du faible taux de natalité. Cette tendance devrait contribuer à maintenir la sécurité et l’ordre relatifs de ces lieux.
Urbanisation
Inversement, les défis de l’urbanisation s’intensifieront dans les pays à populations en croissance telles que la Chine et l’Inde.. Les chercheurs soulignent également les lacunes importantes de sécurité enregistrées par l’Asie. Un certain nombre de grandes métropoles asiatiques figurent en tête de liste, mais leurs voisins régionaux obtiennent de piètres résultats.
Les villes chinoises de Beijing et de Shanghai occupent respectivement les 31ème et 32ème places. Kuala Lumpur se place en 35ème position, Manille fait 43ème, Bangkok et Hô Chi Minh-Ville, 47ème, Delhi, 53ème, Jakarta, 53ème, Dacca, 56ème, Karachi, 57ème, et Yangon, 58ème.
« Les villes de la région Asie-Pacifique enregistrent généralement de bonnes performances en matière de santé, d’infrastructures et de sécurité personnelle », déclarent les chercheurs. « Les métropoles nord-américaines, en revanche, se révèlent supérieures sur le plan de la sécurité numérique. »
San Francisco, Los Angeles et Dallas font partie des villes américaines qui ont fait la différence. Sur le continent européen, outre Amsterdam et Copenhague, Paris, Francfort, Zurich et Stockholm obtiennent les meilleurs scores.
Londres et New York occupent respectivement les quatorzième et quinzième places. Les deux villes ont enregistré une amélioration de six places.