Sept troubles causés par l’usage abusif de technologie

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Le blog espagnol Fayerwayer a répertorié plusieurs troubles engendrés par un usage excessif de technologie. Selon Larry D. Rosen, auteur du livre iDisorder, nous ne serons pas condamnés à être enfermé dans une institution psychiatrique si nous souffrons de l’un de ces troubles. Il suffit juste d’être conscient des risques et d’utiliser de manière équilibrée nos dispositifs.

Syndrome de l’appel imaginaire

L’utilisateur  perçoit  et entent un appel alors que son téléphone est soit éteint, soit parfaitement inactif. Selon une étude, on estime que près de 70% des utilisateurs de dispositifs mobiles ont déjà ressenti cette sensation. Ce syndrome se doit au fait que notre cerveau associe dorénavant la moindre impulsion avec l’usage de notre téléphone. Un autre syndrome est celui de la vibration fantôme. Comme son nom l’indique, il s’agit de la sensation que notre téléphone vibre dans notre poche alors que celui-ci est totalement immobile.

La dépression Facebook

Ce phénomène est apparu avec l’émergence des réseaux sociaux. L’utilisateur focalise son attention de manière excessive, par exemple, sur les « likes » reçus pour l’une de ses photos  ou publication ou sur les rediffusions de ses tweets. Cette relation symbolique entre l’homme et les réseaux sociaux peut amener à des sentiments de jalousie, de frustration ou encore à des symptômes de dépression. En 2012, Facebook avait lui-même reconnu qu’une utilisation abusive de son réseau social pouvait nuire à la santé. Par ailleurs, l’année dernière, l’Association américaine de psychiatrie (APA) a inscrit la dépendance à Internet dans la liste des troubles mentaux de l’édition 2013 du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. La dépression Facebook est également connue sous la nomenclature « Fear of Missing out » (FOMO) c’est-à-dire la peur compulsive de rater une occasion d’interaction sociale inédite.

Nomophobie

Il s’agit de la peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile ou que ce dernier soit à court de batterie. Ce syndrome provoque de l’anxiété, de l’agressivité, des problèmes de concentration et du stress chez l’utilisateur. La nomophobie comprend également la consultation excessive de notre téléphone mobile. Selon une étude, nous consultons notre téléphone en moyenne 150 fois par jour. De nos jours, 53% des utilisateurs de dispositifs mobiles souffrent de ce syndrome.

L’envoi de SMS pendant le sommeil

Une enquête réalisée auprès de 400 étudiants de la Villanova University a montré qu’un tiers d’entre eux avait déjà envoyé un message pendant leur sommeil. En 2011, le Dr David Cunnington, un spécialiste du sommeil du Melbourne Sleep Disorder Centre, en Australie, avait déjà étudié ce syndrome ainsi qu’un autre phénomène voisin, celui d’envoi d’emails nocturnes.

Cybercondrie

La cybercondrie est l’habitude de certains individus souffrant d’hypocondrie d’utiliser l’Internet pour rechercher de manière parfois compulsive de l’information sur la santé, les soins de santé, la médication ou les traitements, que ce soit pour eux-mêmes ou pour d’autres individus.

Dépendance aux jeux vidéo en ligne

Il s’agit d’une des maladies cybernétiques les plus communes. On estime que les personnes qui jouent en ligne 17 heures d’affilée en moyenne souffrent de cette pathologie.

Tension oculaire

L’utilisateur qui passe en moyenne huit heures rivés à son écran souffrira d’une baisse de la vue ainsi que de déshydratation.

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